« Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. »
Gilbert Keith Chesterton
Orthodoxie, 1908, trad. Lucien d’Azay, éditions Flammarion, coll. « Climats », 2010
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« Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. »
Gilbert Keith Chesterton
Orthodoxie, 1908, trad. Lucien d’Azay, éditions Flammarion, coll. « Climats », 2010
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir. […] Si tu sais méditer, observer et connaître Sans jamais devenir sceptique ou destructeur, Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître, Penser sans n’être qu’un penseur ; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire, Tu seras un homme, mon fils. »
Rudyard Kipling
If, 1895, in Rewards and Fairies, 1910, trad. André Maurois
« Life’s but a walking shadow, a poor player That struts and frets his hour upon the stage And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury Signifying nothing. » Traduction : La vie n’est qu’un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s’agite son heure durant sur la scène, et qu’ensuite on n’entend plus. C’est une histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, — et qui ne signifie rien.
William Shakespeare
Macbeth, (acte V, scène 5), 1606
« Tout esclave a en main le pouvoir de briser sa servitude. »
William Shakespeare
Jules César, 1623
« Art. 4. Lorsque la première offense est un démenti, l’offenseur doit demander pardon en terme exprès, ou échanger deux coups avant toute excuse, ou trois avant toute explication ; ou sinon continuer à faire feu jusqu’à tant que l’une des parties essuie une blessure légère.
Art. 21. Les seconds doivent tenter une conciliation avant la rencontre, ou bien après un échange de feu ou de coups jugé suffisant.
Art. 22. Toute blessure assez sérieuse pour troubler les nerfs et nécessairement, faire trembler la main, met fin aux hostilités pour ce jour-là.
Art. 25. Si les seconds se querellent et résolvent eux aussi de se battre, ce doit être en même temps que les principaux duellistes, et perpendiculairement à eux ; ou bien côte à côte, à distance de cinq pas, s’ils se battent à l’épée. »
Ben Schott
Code irlandais du duel, Assises de Clonmell (1777), Les Miscellanées de Mr Schott, 2005
« Lorsque les Athéniens ne voulurent plus contribuer à la société, mais essentiellement recevoir de la société, lorsque la liberté qu’ils souhaitaient consistait à être libérés de toute responsabilité, alors Athènes cessa d’être libre. »
Edward Gibbon
Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain (The Decline and Fall of the Roman Empire), 1776 – 1788, trad. François Guizot, 1819, éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 2000
« Le journalisme justifie son existence par le grand principe darwinien de la survivance du plus vulgaire. »
Oscar Wilde
Dans la conversation, s.d., in La jeunesse est un art. Épigrammes choisies et traduites par Léo Lack, éd. Jean Jacques Pauvert, 1974