« Pour chacun d’entre nous, l’univers est formé de mondes étagés, dont le centre commun est la maison ancestrale. On apprend à les connaître graduellement, au fur et à mesure que l’on s’enhardit à s’éloigner un peu plus du sanctuaire familial. On est heureux tant que, ainsi loin qu’on soit, on conserve des attaches avec lui. Au contraire, le jour où l’on perd toutes relations avec “la maison”, on a le cœur bouleversé : tout est désormais changé dans la vie. »
Henri Vincenot
Récits des friches et des bois, éditions Anne Carrière, 1997