« Les idéaux sont éternels. Les idées ne le sont pas. La contradiction dans laquelle nous tombons dès que nous appliquons à des idées la mesure d’une éternité dont nous avons un pressentiment, mais aucune notion, repose sur cette confusion des idées et des idéaux.[…] Les idéaux sont toujours en quelque façon devant nous, et ils sont assurément ces « modèles de vie qui se présentent à l’esprit des groupes humains », dont parle Plenge.
Les idées sont au contraire derrière nous et ce sont des concepts abstraits dans lesquels les hommes résument leurs problèmes en se tournant vers le passé, après les avoir résolu lorsqu’ils étaient tournés vers l’avenir. »
Arthur Moeller van den Bruck
La révolution des peuples jeunes, recueil de textes écrits entre 1916 et 1923, trad. Jean-Paul Allard, éditions Pardès, 1993