« Il y a un feu. Roscanvel a cru voir un feu. Il écarquille les yeux, pleurant de joie et de misère, de souffrance, de froid et de sel… Il y a un feu ! Fragile ainsi qu’une chimère, il palpite, clignote faiblement, s’étiole dans un grain violent, semble se raviver pour s’éteindre encore. Il y a un feu et l’espérance grandit comme une flamme. La vie ! La vie ! L’incroyable force de la vie ! »
Pierre Schoendoerffer
L’aile du papillon, Éditions Grasset, 2003