« Je prends dans toutes mes œuvres le parti des arbres contre tous leurs ennemis. La Lothlórien est belle parce que les arbres y sont aimés ; ailleurs, les forêts apparaissent en train de s’éveiller à leur propre conscience. La Vieille Forêt était hostile aux créatures à deux jambes en raison du souvenir de nombreuses blessures. La forêt de Fangorn était ancienne et belle, mais à l’époque de cette histoire, crispée par l’hostilité parce que la menaçait un ennemi aimant la machine. La Forêt Noire était tombée sous la domination d’une Puissance qui détestait toutes les choses vivantes mais sa beauté fut restaurée et elle devint Vertbois-le-Grand avant la fin de l’histoire. »
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n°339, édité par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005