« Ah ! L’enchantement de la jeunesse ! Ah ! Le feu de la jeunesse, plus éblouissant que les flammes du navire embrasé, et qui jette une lueur magique sur la terre immense et bondit avec audace jusqu’au ciel, et que le temps, plus cruel, plus impitoyable, plus âpre que la mer, aura tôt fait d’éteindre — semblable aux flammes du navire incendié cerné par une nuit impénétrable. »
Joseph Conrad
Jeunesse, 1925, trad. Georges Jean Aubry et André Ruyters, éditions Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1978