« Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
À propos de l'auteur
« Un pays qui n’a plus de légendes, dit le poète, est condamné à mourir de froid. C’est bien possible. Mais un peuple qui n’aurait pas de mythes serait déjà mort. La fonction de la classe particulière de récits que sont les mythes est en effet d’exprimer dramatiquement l’idéologie dont vit la société, de maintenir devant sa conscience non seulement les valeurs qu’elle reconnaît et les idéaux qu’elle poursuit de génération en génération, mais d’abord son être et sa structure mêmes, les éléments, les liaisons, les équilibres, les tensions qui la constituent, de justifier enfin les règles et les pratiques traditionnelles sans quoi tout en elle se disperserait. »
Georges Dumézil
Heur et malheur du guerrier, Presses universitaires de France, 1969, éditions Flammarion, coll. Champs, 1999
« On n’a rien donné tant qu’on n’a pas tout donné. À commencer par soi-même : son corps, son esprit et sa joie. Pour cela, formons une phalange d’hommes inaccessibles au découragement, fidèles et insolents, radicaux et intelligents, réalistes et révolutionnaires. Donnons tout et ne leur laissons rien ! »
Julien Langella
Refaire un peuple. Pour un populisme radical, éditions La Nouvelle Libraire, 2021
« Ris donc ennemi féroce !
Mais prend garde car tout trépasse !
Seule la gloire ne s’éteindra pas ;
Elle ne s’éteindra pas, et racontera
Ce qui est advenu en ce monde,
Qui avait raison et qui avait tort,
Et de qui nous sommes les fils. »
Taras Chevtchenko
Kobzar (Кобзар), 1840, trad. de l’ukrainien par D. Clarinard, J. Horetska, E. Massis, S. Maillot et T. Sirotchouk, éditions Bleu & Jaune, 2015
« Si, aujourd’hui, il n’est guère envisageable d’inverser rapidement le processus des déconstructeurs, du moins est-il possible de faire ce salutaire pas de côté, vers un ailleurs où transcender nos héritages. »
Anne-Laure Blanc
Pour un renouveau artistique : l’exigence de la beauté in Pour un réveil européen, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2020
« Une nation n’est saine que si chacun s’y regarde comme un homme, non regardant derrière soi, ni prenant le vent, ni rongé de peur, ni jaune d’ambition, non tendant la bouche à la gourmette de quelque trahison, mais fidèle à sa parole d’homme, à l’engagement avec lequel il est entré dans la vie, à la promesse faite non seulement à celui qui guide et dans lequel on le reconnaît, mais à travers lui à tous les camarades de travail et de combat. »
Maurice Bardèche
Qu’est-ce que le fascisme ?, éditions Les Sept Couleurs, 1961, éditions Kontre Kulture, 2019
« Le principe de l’obéissance et le respect du serment restituent à la loyauté sa place naturelle dans la cité. »
Maurice Bardèche
Qu’est-ce que le fascisme ?, éditions Les Sept Couleurs, 1961, éditions Kontre Kulture, 2019
« Le temps, qui a gonflé les voiles, nous a fait doubler le cap des mensonges. La terre des mensonges s’éloigne dans la brume, les yeux de vingt ans ne la voient plus. Et maintenant, dans le vent qui se lève, il ne faut pas avoir peur des mots. »
Maurice Bardèche
Qu’est-ce que le fascisme ?, éditions Les Sept Couleurs, 1961, éditions Kontre Kulture, 2019
« Ça y est, c’est le bonheur, hein ? Il y a du saucisson et des bananes. On se vautre dans la merde et on ne bouffe que de la nourriture importée. Au lieu d’une Patrie, on a un immense supermarché. »
Svetlana Aleksievitch
La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement (Время секонд хэнд (Конец красного человека), trad. Sophie Benech, éditions Actes Sud, 2013
« Un communiste, c’est quelqu’un qui a lu Marx, et un anticommuniste, c’est quelqu’un qui l’a compris. »
Svetlana Aleksievitch
La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement (Время секонд хэнд (Конец красного человека), trad. Sophie Benech, éditions Actes Sud, 2013
« Nous vivons dans un monde psychotique. Les fous sont au pouvoir. Depuis quand en avons-nous la certitude ? Depuis quand affrontons-nous cette réalité ? Et… combien sommes-nous à le savoir ? »
Philip K. Dick
Le Maître du Haut Château (The Man in the High Castle), 1962, trad. Michelle Charrier, éditions J’ai Lu, 2013