« Les hommes en foule ne sauraient se passer de maître. »
Gustave Le Bon
Psychologie des foules, 1895, éditions des Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Les hommes en foule ne sauraient se passer de maître. »
Gustave Le Bon
Psychologie des foules, 1895, éditions des Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013
À propos de l'auteur
« L’esprit est content avec des phrases, le corps c’est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C’est quelque chose de toujours vrai un corps, c’est pour cela que c’est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ça suffit comme boulot pour une vie toute entière. »
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit (1932), éditions Gallimard, coll. « Folio », 1972
« Il vaut la peine d’admirer aussi ce point de l’œuvre de Lycurgue : il est parvenu à imposer dans la cité que la belle mort est préférable à la vie honteuse ; et en effet, si on procédait à un examen précis, on trouverait qu’il en meurt moins parmi les tenants de cette mort que parmi ceux qui ont choisi de s’éloigner du lieu effrayant. A dire vrai, le salut accompagne la vertu pour un temps plus long qu’il n’accompagne la lâcheté ; et en effet, la vertu est plus aisée, plus agréable, plus fertile et plus solide. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
« Dans les autres cités, chaque fois que surgit un lâche, il a juste l’appellation de lâche et le lâche va sur l’agora, siège et s’exerce au même endroit que le brave, s’il le veut ; à Lacédémone, chacun rougirait d’avoir le lâche pour commensal, de l’avoir pour compagnon d’exercices à la lutte. »
Xénophon
Constitution des Lacédémoniens, trad. Michel Casevitz, éditions Les Belles Lettres, 2008
« Je ne pense pas que même le Pouvoir ou la Domination soit le véritable centre de mon histoire. Cela fournit le thème de la Guerre, d’une chose suffisamment sombre et menaçante pour paraître d’une importance extrême, à cette époque ; mais il s’agit avant tout d’un “cadre” permettant aux personnages de se révéler. Le véritable thème, pour moi, est lié à quelque chose de beaucoup plus intemporel et difficile : la Mort et l’Immortalité : le mystère de l’amour du monde dans le cœur d’un peuple “condamné” à le quitter et à le perdre (apparemment). »
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n° 186, éditer par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005
« Mes opinions politiques penchent de plus en plus vers l’Anarchie (au sens philosophique, désignant l’abolition du contrôle, non pas des hommes moustachus avec des bombes) – ou vers la Monarchie “non constitutionnelle”. J’arrêterais quiconque utilise le mot État (dans un sens autre que le domaine inanimé qui recouvre l’Angleterre et ses habitants, chose qui n’a ni pouvoir, ni droits, ni esprit) ; et après lui avoir laissé une chance de se rétracter, l’exécuterais s’il s’obstinait ! »
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n° 52, éditer par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005