« Tu ne dois pas te laisser donner un droit que tu es capable de prendre. »
Friedrich Nietzsche
cité par Robert Dun in Le Grand suicide, éditions du Crève-Tabous, 1984
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« Tu ne dois pas te laisser donner un droit que tu es capable de prendre. »
Friedrich Nietzsche
cité par Robert Dun in Le Grand suicide, éditions du Crève-Tabous, 1984
« Notre point de vue n’est pas déterministe. Nous ne croyons donc pas qu’agit ici un destin différent de celui que les hommes se sont créé. Le fleuve de l’histoire suit le lit qu’il s’est lui-même creusé. »
Julius Evola
Révolte contre le monde moderne (Rivolta contro il mondo moderno), 1934
« Mais, dans la difficulté, je ne l’ai jamais entendu émettre la moindre plainte. C’est qu’il tient le renoncement pour une trahison. Quand il commence à douter de sa capacité à venir à bout d’un obstacle physique, il a volontiers recours à cette pensée de Péguy : “Réfléchir c’est commencer à capituler”. »
Sylvain Tesson
L’axe du loup, éditions Robert Laffont, 2004
« Fais en sorte que ce sur quoi tu n’as pas prise, ne puisse avoir de prise sur toi. »
Julius Evola, interview à Gianfranco de Turris
Il Conciliatore, 15 janvier 1970
« J’accepte la souffrance parce que j’ai toujours pressenti que ma destinée était tragique, je n’ai jamais cessé, même dans le bonheur, de me préparer à souffrir.
Ma destinée est tragique, mais c’est moi qui le veux : je préférerai toujours le désespoir au déshonneur. »
Jean-René Huguenin
Journal, 1964, éditions du Seuil, coll. Points, 1997
« Le classique, c’est le dessein souverain de l’homme de s’avancer en bon ordre à la rencontre du Tout. »
Ernst Jünger
Héliopolis (Heliopolis, Rückblick auf eine Stadt), 1949, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1975
« Le vrai courage, c’est au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer. Être le grain de sable que les plus lourds engins écrasant tout sur leur passage ne réussissent pas à briser. »
Jean-Pierre Vernant
Entretien au Figaro littéraire, 2 décembre 2004
« Il convient d’être courageux, non par nécessité mais parce que c’est beau. »
Aristote
Éthique à Nicomaque, IVe siècle av. notre ère, trad. Jules Barthélémy-Saint-Hilaire, Morale d’Aristote, édition Librairie philosophique de Ladrange, 1856, éditions Le Livre de Poche, 1992
« Les hommes des corps-francs sont les fils de la guerre, de la défaite et de la révolution de novembre. Ils sont directement apparentés aux arditi de Fiume et aux squadristes qui surgissent un peu plus tard en Italie, constituant un type d’homme bien spécifique qu’on ne reverra plus. Ils ont été façonnés d’abord par les combats des tranchées de la guerre. Celle-ci avait trié entre les hommes que l’épreuve a nerveusement ou moralement écrasés, et ceux qui en sont sortis plus forts et plus durs qu’avant. Parlant d’eux, Jünger les comparera aux lansquenets d’autrefois qui n’avaient plus d’autre patrie que leur drapeau. Ce sont des hommes chez qui la guerre a aboli toute différence sociale, les égalisant selon un standard sans support avec celui de la vie civile. Ils ont remplacé les distinctions de classe par celle de l’audace et du courage. Et cette nouvelle échelle de valeurs, ils voudront plus tard la transposer dans la vie civile d’après-guerre. À leur façon ce sont des socialistes. Mais leur socialisme est militaire, sans lien avec la recherche de la sécurité et du bonheur matériel. Ils ne reconnaissent plus d’autre hiérarchie que celle du mérite. Tous partagent la même foi dans le pouvoir de la volonté et un goût évident pour les méthodes expéditives.
En eux ne se résume sans doute pas toute l’essence du fascisme et du national-socialisme, mais ils en portent une part fondatrice dans la mesure où ils incarnent la révolte la plus radicale contre le monde bourgeois de leur temps. »
Dominique Venner
Le Siècle de 1914 : Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle, éditions Pygmalion, coll. Histoire, 2006
« Un homme sans courage ni bravoure est une chose. »
Napoléon Bonaparte
Virilités, maximes et pensées compilées par Jules Bertaut, éditions Sansot et Cie, 1912
« L’heure est au parler vrai, entre soldats qui vont au feu. Les mâchoires sont crispées, les phrases sont courtes, les regards directs. Demain, nous aurons des morts et des blessés, mais il faudra poursuivre, tirer, pousser nos hommes. C’est le rôle des officiers et des sous-officiers. […] Il leur faudra ne pas lâcher, ne pas subir. Il leur faudra la volonté, celle qui fait la différence, celle qui fait plier l’adversaire, celle qui entraîne les hommes malgré la mort du voisin, les cris des blessés. »
Général Bernard Barrera
Opération Serval, Notes de guerre — Mali 2013, éditions du Seuil, 2015
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. »
René Char
Les Matineaux, éditions Gallimard, coll. Blanche, 1950