« Par ailleurs, et j’espère ici ne pas paraître absurde, j’ai très tôt été attristé par la pauvreté de mon propre pays bien aimé : il n’avait aucune histoire propre (étroitement liée à sa langue et à son sol), en tout cas pas de la nature que je recherchais et trouvais (comme ingrédient) dans les légendes d’autres contrées. Il y avait les grecques, les celtes, et les romanes, les germaniques, les scandinaves et les finnoises (qui m’ont fortement marqué), mais rien d’anglais… »
John Ronald Reuel Tolkien
Lettres (1981), n°131, édité par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, trad. Delphine Martin et Vincent Ferré, Christian Bourgois éditeur, 2005