« Chefs d’États et gouvernements sont de plus en plus dépourvus vis-à-vis de la « mégamachine » de surveillance des flux, laquelle mène une existence de plus en plus autonome. Ainsi, lorsqu’une procédure est mise en place, la question qui domine n’est souvent plus de savoir si elle est conforme aux intérêts politiques locaux, mais de s’assurer de sa conformité avec ce qui a été décidé ailleurs. Les logiciels doivent être compatibles. Les formulaires harmonisés. Les processus standardisés. Etc. »
Guillaume Travers
La société de surveillance, stade ultime du libéralisme, éditions La Nouvelle Libraire, coll. dans l’arène, 2021