« Tu te dis libre ? Je veux connaître les pensées qui prédominent en toi. Ce n’est pas de savoir si tu as échappé à un joug, qui m’importe : es-tu de ceux qui ont le droit de se soustraire à un joug ? Nombreux sont les hommes qui perdent leur dernière valeur quand ils cessent de servir. Libre de quoi ? Qu’importe cela à Zarathoustra ! Ton regard tranquille doit me répondre : libre pour faire quoi ? »
Friedrich Nietzsche,
Le marteau parle in Ainsi parlait Zarathoustra – Un livre pour tous et pour personne (Also sprach Zarathustra – Ein Buch für Alle und Keinen), 1883 – 1885, trad. Geneviève Blanquis, éditions Garnier-Flammarion, 2006