« Les solutions de sortie de crise sont, publiquement du moins, toutes placées sous le signe éminemment convenable de plus d’individualisme, plus d’opportunités pour tous, plus de mobilité, ce qui signifie, concrètement, plus de liberté de mouvement des capitaux, plus d’échanges de biens et de services, plus d’ingérence et d’interdépendance, plus d’ouverture à l’envie et à la cupidité, à la fin plus de crédit et de dettes, plus d’uniformité et de conformité – plus de tout ce qui a provoqué la crise. »
Hervé Juvin
Le renversement du monde. Politique de la crise, éditions Gallimard, 2010