« Les monastères, de quelque obédience qu’ils soient, cherchent tous leur écrin de nature dans le respect des énergies telluriques. Ceux qui les habitent savent que la tête est le siège des tourments et le cœur celui de l’apaisement. La civilisation industrielle – à de précieuses exceptions près – est un produit pur et sec de l’intellect que le cœur rejette et que l’âme ne visite pas. Il faut pour la rendre vivable l’attendrir par un immense effort de création : l’intégrer au cycle éternel de la nature comme dans les arrière-plans du Quatrocento. Faire pousser des lierres dans chacun de ses interstices. »
Slobodan Despot
« Sortir de la tour sans porte », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020