« C’est dans cette minorité clandestine mondiale, et non plus dans la minorité visible, splendidement meublée, mais circonscrite à quelques capitales, du banquet des Lumières, que réside aujourd’hui, à l’insu des statisticiens, des linguistes et des programmateurs de “novlangues”, à l’insu de la plupart des Français, la vie et l’avenir de leur idiome irremplaçable au titre de langue littéraire et de langue de la “bonne compagnie”. Le français, langue moderne de la clandestinité de l’esprit ? »
Marc Fumaroli
Quand l’Europe parlait français, Éditions de Fallois, 2001