« En chemin, plus que la poésie et plus que la prière, la connaissance géographique est précieuse au voyageur pour combattre l’Ennui. Elle lui permet de poser sur toute chose un œil désireux d’en savoir plus que ce qu’il voit. Elle est une précieuse compagne pour l’errant. Comment se morfondre lorsqu’on a en permanence – où que l’on se trouve et quoi que l’on fasse – matière à lire ? »
Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde, éditions des Équateurs, 2005