« Un primate déroula vers les cimes des arbres les vingt-quatre os de ses vertèbres mobiles et les quatorze os soudés de sa face aveuglée par le soleil. La nuit venue, pieds écartés, jambes tremblantes encore, les bras levés sous les rumeurs riveraines, il grognait son incantation vers les étoiles et s’exerçait au tutoiement de ses dieux. »
Jean-François Gautier
La sente s’efface, éditions Le temps qu’il fait, 1996