« Quand plus personne ne risque rien, plus personne ne prend de risque. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
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« Quand plus personne ne risque rien, plus personne ne prend de risque. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« L’héroïsme peut se pratiquer dans toutes les circonstances d’une existence humaine, mais la vocation militaire y conduit tout particulièrement. L’exemple de grands résistants au totalitarisme montre que l’armée est protectrice de nos libertés et de la nation, ce qui est souvent oublié dans notre Occident décadent qui accuse l’armée “d’esprit fascisant”. »
Ivan Blot
Héroïsme et armée, troisième opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 17 novembre 2015
« Le dissident fait toujours sécession à l’intérieur du Système. Il ne le quitte pas, il ne l’attaque pas de l’extérieur, il le saborde. Un pied dedans, un pied dehors. Les univers parallèles n’ont pas de contact avec le monde officiel, de même que le monde officiel n’a pas de contact avec les marges. Il faut être multidimensionnel. Seule manière d’échapper à l’alternative empoisonnée qu’on nous tend. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Vivre, c’est choisir, prendre parti, discriminer, s’engager sans retour – et tout nous pousse plus que jamais à nous engager, à défendre pied à pied la citadelle menacée. L’heure est à la mobilisation générale, celle où on bat le rappel des troupes, où on évalue parmi la foule le nombre de braves et d’audacieux. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Le modèle du héros grandit l’homme, l’oblige à avoir une certaine tenue : il a la « magnanimité » des Anciens, c’est-à-dire la grandeur d’âme. Chez lui, ni mesquinerie, ni jalousie, ni matérialisme sordide, ni obsession de son confort personnel. Il ne recherche pas le bonheur pour lui-même, idéal méprisable que Nietzsche réservait “aux vaches et aux Anglais” (injuste pour ces derniers). »
Ivan Blot
Le héros dans notre civilisation : héros tragiques et héros historiques, premier opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 septembre 2015
« Le culte du héros commence avec le premier livre de la tradition occidentale, L’Iliade, d’Homère, écrite vers le VIIe siècle avant notre ère. C’est le personnage d’Achille qui restera un modèle pour l’éducation grecque : celui-ci préfère une vie courte et glorieuse à une vie longue et sans gloire. Achille dit qu’on lui a appris à toujours vouloir être le premier et à surpasser tous les autres. »
Ivan Blot
Le héros dans notre civilisation : héros tragiques et héros historiques, premier opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 septembre 2015
« Le héros se caractérise par son courage exceptionnel mais aussi par son amour pour une cause plus grande que lui, sa famille, sa patrie ou son dieu. L’alliance de l’héroïsme et du christianisme donne la chevalerie. »
Ivan Blot
Le héros dans notre civilisation : héros tragiques et héros historiques, premier opus du cycle de conférences sur « L’homme héroïque », 2 septembre 2015
« Rares sont ceux qui, comme nous ici au front, voient s’écrouler tant de façades, rares sont ceux qui, comme nous, ont vu tant de bassesse, tant de lâcheté, de faiblesse, d’égoïsme, de vanité, mais rares sont ceux qui, comme nous, ont vu tant de dignité et de noblesse morale. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Son christianisme était force et vie. Un éveil au sentiment religieux issu de la lâcheté, était à ses yeux chose lamentable. Un silencieux et cordial mépris l’animait à l’égard de la prolifération, aussi bien au front qu’à l’intérieur, du christianisme né de la peur et de la prière, fille de la panique, pratiquée par les poltrons. »
Walter Flex
Le pèlerin entre deux mondes (Der Wanderer zwischen beiden Welten), 1916, trad. Philippe Marcq, éditions ACE, 2020
« Des contrefaçons de virilité n’ont jamais fait la virilité. La virilité s’éprouve sur les champs de bataille, dans la rue, l’arène, le dur combat de la vie, pas au saut à l’élastique, ni devant une glace qui renvoie à Narcisse l’image d’un taureau fumant, alors qu’il sait au fond de lui n’être qu’un bœuf impuissant. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Et d’ailleurs, imaginons dans quel état de panique effroyable serait plongé l’homme moderne, si prompt à s’émouvoir au moindre faux pas de la science ou quand surgit la moindre épidémie – une vague grippe qui arrive des profondeurs de l’Asie et qui, en définitive, ne tue que des gens bien près de mourir de tout façon, parce qu’ils sont assez ou assez faibles pour cela -, eh bien, s’il surgissait une épidémie comme par exemple la peste noire du Moyen Âge, qui a fait 35 millions de victimes, à peu près le tiers de la population, je crois que nos contemporains n’y résisteraient pas… Ceux que la peste aurait épargnés mourraient quand même – de terreur ! »
Gustave Thibon
L’homme devant la nature, 1973, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012
« En mon nom, en votre nom, je prends possession de Septentrion. Il n’y a de vraie conquête que lorsqu’on sort de ses frontières palpables et impalpables sans esprit de retour. Pour n’avoir pu le comprendre, semblables à tous les hommes de ce temps, ceux qui nous ont précédés ici ont misérablement reflué au sein de la masse protectrice. Dieu merci ! nous autres, nous n’en sommes plus là. Et maintenant, allons fêter cela ! »
Jean Raspail
Septentrion, éditions Robert Laffont, 1979, réed. 2007