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Citations sur la guerre

Se dresser pour combattre sans rien d’autre que le sabre…

« Se dres­ser pour com­battre sans rien d’autre que le sabre, accep­ter jusqu’au risque d’une défaite écla­tante – c’était là l’unique moyen qu’avaient de s’exprimer les aspi­ra­tions fer­ventes de chaque membre de la Socié­té. C’était l’essence même du vaillant esprit de Yamato. »

Yukio Mishi­ma
Che­vaux échap­pés, 1969, trad. Tan­guy Kenec’hdu, édi­tions Gal­li­mard 1980, coll. Quar­to, 2004

Le sang s’écoule, l’existence est détruite…

« Le sang s’écoule, l’existence est détruite et les sens anéan­tis accré­ditent pour la pre­mière fois l’existence conçue comme un tout, com­blant l’espace logique entre voir et exis­ter… C’est cela, la mort.
Voi­là com­ment j’appris que l’heureux sen­ti­ment d’exister éprou­vé un moment au cou­cher du soleil dans une vie de sol­dat ne pou­vait être fina­le­ment accré­di­té que par la mort. »

Yukio Mishi­ma
Le soleil et l’a­cier, 1968, trad. Tan­guy Kenec’hdu, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1973, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1993

C’était le moment ou jamais de ressusciter le vieil idéal japonais…

« Au cours de la période d’après-guerre, où étaient ren­ver­sées toutes les valeurs conve­nues, j’avais sou­vent pen­sé et fait part à autrui que c’était le moment ou jamais de res­sus­ci­ter le vieil idéal japo­nais, où se com­bi­naient les lettres et les arts guer­riers, l’art et l’action ? »

Yukio Mishi­ma
Le soleil et l’a­cier, 1968, trad. Tan­guy Kenec’hdu, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1973, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1993

Ce que je voulais, c’était mourir parmi des étrangers…

« Ce que je vou­lais, c’était mou­rir par­mi des étran­gers, pai­si­ble­ment, sous un ciel sans nuages. Pour­tant mon désir était bien éloi­gné des sen­ti­ments de cet ancien Grec qui sou­hai­tait mou­rir sous un ciel écla­tant. Ce que je vou­lais, c’était un sui­cide natu­rel, spontané. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

La guerre avait suscité en nous une maturité étrangement sentimentale…

« La guerre avait sus­ci­té en nous une matu­ri­té étran­ge­ment sen­ti­men­tale. Elle venait de ce que la vie nous parais­sait sus­cep­tible de se ter­mi­ner vers nos vingt ans ; nous n’envisagions même pas qu’il pût y avoir quelque chose au-delà de ces quelques années qui nous restaient. »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

La victime offerte en sacrifice…

« La vic­time offerte en sacri­fice devait lan­cer de longs cris, lugubres et pathé­tiques, afin que ceux qui les enten­daient vinssent à sen­tir l’inexprimable soli­tude de l’existence. Alors ma joie de vivre, jaillis­sant de quelque endroit secret au plus pro­fond de moi, pous­sait fina­le­ment une cla­meur de joie triom­phante, répon­dant cri pour cri à la vic­time. N’était-ce pas exac­te­ment sem­blable à la joie que l’homme d’autrefois trou­vait dans la chasse ? »

Yukio Mishi­ma
Confes­sion d’un masque, 1949, trad. Renée Vil­lo­teau, édi­tions Gal­li­mard, coll. Du monde entier, 1971, édi­tions Gal­li­mard, coll. Folio, 1983

Les plus beaux noms portés par les hommes…

« Les plus beaux noms por­tés par les hommes furent les noms don­nés par leurs ennemis. »

Jules Bar­bey d’Aurevilly
Cité par Léon Bloy en page de titre dans Le Men­diant ingrat (jour­nal de l’au­teur) 1892 – 1895, deuxième édi­tion, 1898

Le chevalier faisait le serment…

« À par­tir du XIe et pen­dant tout le XIIe siècle, la che­va­le­rie va se déve­lop­per. Le che­va­lier fai­sait le ser­ment de se ser­vir de son épée uni­que­ment pour défendre le faible. C’est une exi­gence de dépas­se­ment extra­or­di­naire. La femme y a joué un rôle non négli­geable, puisque c’est elle qui remet­tait son épée au chevalier. »

Régine Per­noud
His­toire et lumière, édi­tions du Cerf, 1998

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