« Le combat des idées ne se joue pas sur le terrain du bien, mais sur celui du vrai. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
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« Le combat des idées ne se joue pas sur le terrain du bien, mais sur celui du vrai. »
Alain de Benoist
L’exil intérieur. Carnets intimes, Krisis / éditions La Nouvelle Librairie, 2022
« Un cycle idéologique s’achève. La capacité de mobilisation d’idées popularisées il y a plus de trente ans, et chères aux hommes au pouvoir qui y ont été formés, est en crise. En témoigne la montée de peurs. Sur fond de fin du monde (que les collapsologues ou écologistes durs nous promettent pour dans trente ans si nous ne nous repentons pas et ne nous corrigeons pas), s’affrontent ceux qui craignent la fin de leur monde, individualiste, ouvert et cool et ceux qu’obsède leur propre disparition comme nation, comme civilisation ou comme peuple. »
François-Bernard Huyghe
L’art de la guerre idéologique, éditions du Cerf, 2019
« L’incompréhension dont font preuve les adversaires est incompréhensible. Ce doit être un anachronisme, une allergie à la vérité, l’anti-pensée ou l’anti-modernité, une pure négativité. Tout fonctionne donc sur le principe de la dystopie : imaginer ce qui se produirait demain si nous ne savions réagir maintenant. La grande peur politique ou grande peur climatique, sont devenues les dernières passions admissibles de ceux qui ne veulent être jugés que sur des ennemis et des périls. »
François-Bernard Huyghe
L’art de la guerre idéologique, éditions du Cerf, 2019
« Influence : Stratégie indirecte visant à obtenir d’autrui un assentiment ou un comportement, soit par le prestige de son image, soit par une forme quelconque de persuasion ou de “formatage” des critères de jugement, soit, enfin, par la médiation d’alliés ou de réseau. »
François-Bernard Huyghe
Maîtres du faire croire, de la propagande à l’influence, éditions Vuibert, coll. Comprendre les médias, 2008
« Il existe bien deux patries. L’une est la terre des pères, le pays de la naissance et de l’éducation. Celle-ci a toujours existé. L’autre est récente. Elle date des Lumières et de la Révolution. Elle représente l’idéologie révolutionnaire. Les paroles de la Marseillaise expriment son idéal. La première est la France. La seconde n’est pas la France, mais la France est son support et son instrument. »
Jean de Viguerie
Les deux patries, Dominique Martin Morin éditeur, 2017
« L’agriculture est l’éternelle “empêcheuse de tourner en rond” des idéologies. »
Raymond Delatouche
La chrétienté médiévale, un modèle de développement, éditions Téqui, 1989
« Antiracisme, combien de crimes a‑t-on laissé commettre en ton nom ? »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Je ne porte nul jugement de valeur sur les races, les ethnies, les cultures extra-européennes, bien que j’en estime certaines plus que d’autres ; je m’insurge contre l’idéologie qui prétend faire coexister l’hétérogène le plus délétère en le présentant comme le destin ethnique, culturel et politique de la France, alors que la population en transit intestinal, ce soir, à Châtelet-Les Halles, n’a plus rien de français, ni même d’européen. »
Richard Millet
Paris bas-ventre. Le RER comme principe évacuateur du peuple français, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Dans l’arène, 2021
« Lorsqu’un jeune bourgeois “va au peuple”, il lui faut surmonter deux tentations : la première tient à ce qu’on peut appeler ses habitudes de caste : répugnance et dégoût devant le travail manuel, la saleté, la sueur, la pauvreté et, il faut bien le dire aussi, l’étroitesse petite-bourgeoise qui tient lieu de vertu aux meilleurs représentants de la classe ouvrière ; la seconde tentation, contraire à la première, n’est en réalité que le résultat du refoulement de celle-ci : elle se manifeste par un désir frénétique d’idéaliser l’homme aux mains sales, de le vénérer, de le considérer comme un oracle, et d’adopter à son égard une attitude masochiste, aussi sotte que malsaine. »
Pierre Gripari
La Scierie (préface), éditions L’Âge d’Homme, 1975
« À côté des âneries du “réalisme socialiste” s’est développé, dans des circonstances dramatiques, un “underground” est-européen d’une vitalité saisissante, et d’une extraordinaire qualité. Quatre au moins, parmi les plus grands écrivains du siècle, nous viennent des pays communistes : les Russes Boulgakov, Siniavski et Soljénitsyne ; le Tchèque Kundera. Si ennemis que nous soyons de l’idéologie marxiste, nous maintenons que l’Europe, la vraie, ne se fera pas sans les peuples slaves — encore moins contre eux ! »
Pierre Gripari
Critique et autocritique, éditions L’Âge d’Homme, 1981
« Une nouvelle Révolution ? Nous y sommes prêts. Mieux encore, nous la voulons, et entendons l’insuffler. Précisément au moment où s’achèvent et s’épuisent de nombreux cycles historiques et idéologiques, dont principalement celui de la modernité marchande, individualiste et “libérale” imposée par les Lumières. »
Grégoire Gambier
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté (conclusion), Olivier Eichenlaub dir., éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2020
« Durant toute la modernité, dès le 16e siècle et ses grandes découvertes, le 17e et la philosophie rationaliste, le 18e siècle et la philosophie des Lumières mettant au centre du monde l’homme et dans les grands systèmes sociaux du 19e siècle, ce qui a été au centre des idéologies était le mythe du progrès. Aujourd’hui le progressisme, dont tous les hommes politiques se gargarisent laisse la place, en cette postmodernité naissante, à un nouveau mythe, celui de l’écosophie. »
Michel Maffesoli
« L’émergence d’une sensibilité écosophique », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020