« Je n’existe que par mes racines, une tradition, une histoire, un territoire. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne
« Je n’existe que par mes racines, une tradition, une histoire, un territoire. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011
« Comme l’arbre ne peut se passer de racines, l’universel n’existe que comme prolongement polyphonique d’identités spécifiques. »
Henri Levavasseur
L’identité, socle de la cité, éditions La nouvelle Librairie, 2021
« La racine, puisque c’est bien d’elle dont il est question, est la même d’éthos (coutume) et èthos (demeure). Pas d’éthique que ne s’enracine dans une maison. Chez Homère, le pluriel ta èthéa désigne les lieux où habitent troupeaux et bergers, leur séjour – le mot s’apparente donc à ho nomos, originellement la pâture, le pâturage – et au singulier, chez Hésiode et Hérodote, l’habitation des hommes, la sûreté de la place où l’on est. »
Rémi Soulié
Racination, éditions Pierre Guillaume de Roux, 2018
« Hommes, femmes, dieux ou déesses, chefs de clan, représentation de la Grande Mère, gardiens des seuils, des morts ou des vivants, œuvres d’art ou de culte, les hypothèses ne manquent pas sans qu’il ait été possible, à ce jour, d’en mettre une en exergue qui invaliderait ou amoindrirait la valeur des autres. Quoi qu’il en soit, les statues-menhirs sont œuvres de mon profond peuple primitif, signes à nous envoyés par-delà les temps, présences muettes gravées dans la pierre immuable qui désignent au moins la permanence d’un long peuplement. Fichées en terre, enracinées, elles bornent notre mémoire commune, blocs rocheux semés qui balisent un chemin de campagne dont nous avons perdu le sens mais dont nous conservons la présence éclatée. »
Rémi Soulié
Racination, éditions Pierre Guillaume de Roux, 2018
« L’enracinement implique une dimension communautaire et organique, mais, aussi, la conscience d’un héritage à faire fructifier, donc, la mémoire d’une dette à l’endroit de ceux qui nous ont précédés : l’homme se pense lui-même comme un débiteur, non un créancier, un homme de devoirs avant d’être un sujet de droits. »
Rémi Soulié
Racination, éditions Pierre Guillaume de Roux, 2018
« Est-on prêt à mourir pour une maison de commerce ? Notre pays crève pour deux raisons : il a renié la religion qui le soudait et il a coupé ses racines avec les paysans dont il était issu. »
Raymond Delatouche
Le paysan révolté : entretiens avec Raymond Delatouche, éditions Mame, coll. Trajectoires, 1993
« À l’appétit du “toujours plus”, l’homme enraciné oppose la logique du “toujours mieux”. Fidèle à une éthique en accord avec sa tradition, il cesse de regarder la terre comme un fond inépuisable, dont l’exploitation effrénée permet d’entretenir l’illusion d’une trajectoire de croissance, de développement et de progrès infinis. Faisons nôtre la parole de Friedrich Hölderlin : “l’homme habite en poète”, afin que le monde redevienne peu à peu pour nous ce que Martin Heidegger appelle “l’union des quatre” : “la terre, le ciel, les mortels et les dieux”. C’est sur ce socle qu’il devient possible d’élaborer une écologie “à l’endroit”, capable d’apporter une réponse à la hauteur des défis à venir. »
Henri Levavasseur
« Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« À la figure de “Prométhée”, qui fut la figure emblématique de la Modernité est en train de se substituer celle de Dionysos. Dieu chtonien, c’est à dire dieu de cette terre-ci, dieu autochtone. Archétype de la sensibilité “écosophique”, Dionysos a de la glèbe aux pieds. Il sait jouir de ce qui se présente et des fruits offerts par ce monde, ici et maintenant. On a pu qualifier cette figure emblématique de divinité arbustive. Un dieu enraciné ! »
Michel Maffesoli
« Écosophie : une « einsteinisation » du temps », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020
« Entre un écologisme pour qui la nature n’est que le prétexte d’une idéologie révolutionnaire antisystème et un technolibéralisme qui voudrait continuer comme si de rien n’était la grande marche en avant destructrice, y‑a-t-il une autre voie ? Nous le pensons, et celle-ci pourrait prendre la forme d’un souverainisme vert, réaliste et décent, qui allie le souci de l’enracinement avec celui de la préservation de la beauté du monde. »
Eugénie Bastié
« Pour un souverainisme vert », Front Populaire n°1, été 2020
« L’histoire, heureusement, comme une bonne fée veillant sur la France, est là pour nous faire souvenir qu’il n’y a pas à désespérer. Les situations les plus catastrophiques trouvent toujours un dénouement. Le sursaut vient chaque fois d’un retour aux sources, en cherchant à retrouver les fondements de ce qui fait notre cher et vieux pays plus que millénaire. »
Louis Alphonse de Bourbon
Vœux aux Français de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon à l’occasion de la Fête des Rois, legitimite.fr, 6 janvier 2019