« Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. »
Bertrand de Jouvenel
Du pouvoir, 1945, éditions Hachette, coll. Pluriel, 1972
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« Le faux dogme de l’égalité, flatteur aux faibles, aboutit en réalité à la licence infinie des puissants. »
Bertrand de Jouvenel
Du pouvoir, 1945, éditions Hachette, coll. Pluriel, 1972
« L’androgénie, le refus de reconnaître les particularités des races et des cultures sont les ruisseaux d’un même fleuve, un mouvement mondial, huilé par les enseignes puissantes, parfaitement sexistes et racistes, car leur seul objectif est de détruire les richesses spécifiques des sexes et des races. »
Laurence Maugest
L’égalitarisme : le génocide de l’humanité, Polémia, 9 juin 2015
« L’égalitarisme ne relève pas du domaine de la “mesure” mais de celui des armes tranchantes. Il ne toise pas mais guillotine en persécutant le noyau central de la vie : “la diversité”.
Privilégiée, dès la loterie génétique, elle est la base même de toute existence et en assure la pérennité. Sa suite logique, “la discrimination”, est tout aussi honnie. On lutte contre… Et encore une fois, il s’agit d’un combat contre la vie elle-même, car la marche, la vue, les gestes quotidiens et l’ensemble des dédales de l’intelligence s’élaborent grâce à la discrimination. »
Laurence Maugest
L’égalitarisme : le génocide de l’humanité, Polémia, 9 juin 2015
« Un morceau de choix de bons sentiments. Une pièce montée d’altruisme. Un chef‑d’œuvre de pâtisserie humanitaire, fourré d’antiracisme à la crème, nappé d’égalitarisme sucré, lardé de remords à la vanille, avec cette inscription gracieuse festonnée en guirlandes de caramel : mea culpa ! »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« Vous avez créé de toutes pièces au cœur de notre monde blanc un problème racial qui le détruira et c’est là votre but. Aucun de vous n’a la fierté de sa peau blanche et de ce qu’elle signifie.
— Ni la fierté ni la conscience, précisa l’une des statues. L’égalité entre les hommes est à ce prix. Nous le paierons. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« À notre époque d’intelligence obscurcie, on ne fait aucune difficulté de réclamer pour tous une part égale aux privilèges, aux choses qui ont pour essence d’être des privilèges. C’est une espèce de revendication à la fois absurde et basse ; absurde, parce que le privilège par définition est inégal ; basse, parce qu’il ne vaut pas d’être désiré. »
Simone Weil
La personne et le sacré, 1943, éditions Gallimard, coll. Espoir, 1957, R&N Éditions, 2016
« L’économie managériale veut des Homo Sapiens interchangeables qui rêveraient en esperanto dans un monde androgynisé. »
Matthew Crawford
« Silence, qu’on réfléchisse enfin ! », Éléments n°169, décembre 2017
« Le principe de non-discrimination ? Un sous-marxisme culturel. »
Thibault Mercier
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?, Pierre-Guillaume de Roux éditeur, 2019
« Certains hommes distinguent le merveilleux quand d’autres ne le voient pas. Homère indique que nous ne sommes pas égaux devant le sort. Certains sont les favoris des dieux, d’autres pas. Certains discernent le chatoiement dans les interstices du merveilleux. D’autres n’ont pas la double vision. Certains déchiffrent le réel, d’autres se contentent de le regarder. »
Sylvain Tesson
Un été avec Homère, Éditions des Équateurs, 2018
« Le monde moral et le monde matériel ne sont pas séparés, comme on le croit, ils se correspondent. Le dirigisme moral qui aboutit à l’uniformisation des cervelles et des volontés se reflète sur le plan matériel dans l’uniformisation des vies et des désirs. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969
« La civilisation de la quantité opposée à celle de la qualité. Les imbéciles y dominent donc par le nombre, ils sont le nombre […]. Un monde dominé par la force est un monde abominable, mais le nombre dominé par le nombre est ignoble. La force fait tôt ou tard surgir des révoltés, elle engendre l’esprit de révolte, elle fait des héros et des martyrs. La tyrannie abjecte du nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales. »
Georges Bernanos
La France contre les robots, 1946, éditions Robert Laffont, 1947, Le Castor Astral éditeur, coll. Galaxie, 2017
« C’est le matin que les professeurs et les policiers réclament, que les philosophes ont exalté depuis deux siècles, le matin de l’uniformité, du réflexe conditionné, du meilleur des mondes, de l’ordre absolu, de la réalité égalitaire, de la grisaille, de la réaction uniforme à un stimulus uniforme, le matin où une cloche qui tintera fera prendre aux moutons le chemin du pâturage. C’est aussi le matin pour la venue duquel nous prions dans nos organisations industrielles, dans nos fermes collectives, dans nos conciles ecclésiastiques, dans nos systèmes de gouvernement, dans nos rapports entre États, dans nos nobles demandes d’un gouvernement mondial. C’est le matin auquel nous aspirons lorsque nous formulons la prière d’être un jour tous les mêmes. C’est le matin contre la venue duquel, qu’ils le sachent ou non, les jeunes élèvent leur protestation. Et c’est un matin, il faut l’espérer, qui ne viendra jamais. »
Robert Ardrey
La loi naturelle, éditions Stock, 1971