Un projet de l'Institut ILIADE pour la longue mémoire européenne

Citatio, un portail ouvert sur notre civilisation

Nous menons un travail long et exigeant afin d'assurer la qualité des milliers de citations que nous vous proposons. Tout cela a un coût que vous pouvez nous aider à supporter en faisant un don.

Thème

Citations sur le chaos

La démocratie dégénérant en oligarchie…

« La démo­cra­tie dégé­né­rant en oli­gar­chie, l’idéologie domi­nante éri­gée en pen­sée magique, nous nous trou­vons là en pré­sence de deux graves dérives qui sont direc­te­ment res­pon­sables de la para­ly­sie dont notre socié­té semble atteinte. Arri­vée au terme de son cycle his­to­rique, la gauche peut se tar­guer d’avoir fait dépé­rir le politique. »

Bru­no Mégret
L’Autre scé­na­rio pour la France et l’Europe, Édi­tions Cité liber­té, 2006

Je ne proposerai pas une alternative socialiste…

« Non, certes, armé de l’expérience du pays du socia­lisme réa­li­sé, de toute façon je ne pro­po­se­rai pas une alter­na­tive socia­liste. Que tout socia­lisme en géné­ral comme dans toutes ses nuances abou­tit à l’anéantissement uni­ver­sel de l’essence spi­ri­tuelle de l’homme et au nivel­le­ment de l’humanité dans la mort. »

Alexandre Sol­je­nit­syne
Le déclin du cou­rage, dis­cours à l’université de Har­vard du 8 juin 1978, trad. Gene­viève et José Johan­net, édi­tions Les Belles Lettres, 2019

La beauté du torero est la plus classique…

« La beau­té du tore­ro est la plus clas­sique : elle sup­pose élé­gance, har­mo­nie des mou­ve­ments, per­fec­tion des formes, équi­libre des masses. Le tore­ro crée des formes, œuvres humaines, à par­tir de chaos – la charge natu­relle d’un tau­reau. Immo­bile, il met, d’un geste, de l’ordre là où il n’y avait que désordre et mouvement. »

Fran­cis Wolff
50 rai­sons de défendre la cor­ri­da, édi­tions Fayard, coll. Mille et une nuits, 2010

La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt…

« La crise consiste jus­te­ment dans le fait que l’ancien meurt et que le nou­veau ne peut pas naître : pen­dant cet inter­règne on observe les phé­no­mènes mor­bides les plus variés. »

Anto­nio Gramsci
Cahiers de pri­son (Qua­der­ni del car­cere), 1929 – 1935, trad. Monique Aymard et Fran­çoise Bouillot, édi­tions Gal­li­mard, coll. Biblio­thèque de phi­lo­so­phie, 1996

Il imite la voix de la conscience et des pénitents l’accompagnent…

« (…) nous avons sui­vi le joueur de flûte et il nous mène à tra­vers les décors qu’il a construits sur notre che­min. Il imite la voix de la conscience et des péni­tents l’ac­com­pagnent, se fla­gellent et gémissent sons leur cagoule. Et le chant de la conscience uni­ver­selle, les vêpres de la conscience uni­ver­selle, s’é­lèvent comme la nuée du taber­nacle en tête de la pro­ces­sion : leur faux-bour­don emplit le ciel, les haut-par­leurs dans les nues le réper­cutent comme un requiem déses­pé­ré, il s’é­lève entre les façades comme le chant immense de tous les hommes. Et les psaumes de ce mise­rere ne nous disent qu’une chose, qui est de tuer en nous la voix qui ne veut pas se taire, de tuer en nous la colère intrai­table, de tuer en nous la bête indo­cile qui refuse le joug et le trou­peau : et elle invite à res­pec­ter les maîtres”. »

Mau­rice Bardèche
Sparte et les Sudistes, édi­tions Les Sept Cou­leurs, 1969

Tout territoire occupé dans le but d’y habiter ou de l’utiliser…

« Tout ter­ri­toire occu­pé dans le but d’y habi­ter ou de l’utiliser comme espace vital” est préa­la­ble­ment trans­for­mé de chaos” en cos­mos” ; c’est-à-dire que, par l’effet du rituel, il lui est confé­ré une forme”, qui le fait ain­si deve­nir réel […] le réel par excel­lence est le sacré ; car seul le sacré est d’une manière abso­lue, agit effi­ca­ce­ment, crée, et fait durer les choses. »

Mir­cea Eliade
Le mythe de l’Éternel retour, édi­tions Gal­li­mard, 1969

Les catastrophes éprouvent à quelle profondeur hommes et peuples demeurent enracinés…

« Les catas­trophes éprouvent à quelle pro­fon­deur hommes et peuples demeurent enra­ci­nés dans leurs ori­gines. Qu’une racine, du moins, puisent direc­te­ment au sol nour­ri­cier – la san­té et les chances de sur­vie en dépendent, alors même que la civi­li­sa­tion et ses assu­rances ont disparu. »

Ernst Jün­ger
Trai­té du rebelle ou le recours aux forêts (Der Wald­gang), 1951, trad. Hen­ri Plard, Chris­tian Bour­gois édi­teur, 1995

Auteurs

Auteurs récemment ajoutés

Livres

À l'affiche

Comprendre la stratégie hongroise
Dominique Venner. La flamme se maintient
Sur les chemins noirs
Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction
Frédéric Mistral. Patrie charnelle et Provence absolue
Les Indo-Européens
Le soleil et l'acier
L’exil intérieur. Carnets intimes
La société de propagande
Tolkien, l’Europe et la tradition. La civilisation à l’aune de l’imaginaire
Voyage au bout de la nuit
Game over. La révolution antipolitique
Pour un réveil européen. Nature - Excellence - Beauté
Ceux de 14
La hache des steppes
Le japon moderne et l'éthique samouraï
Walter, ce boche mon ami
Les grandes légendes de France
Courage ! manuel de guérilla culturelle
À propos des Dieux. L’esprit des polythéismes
Les Déshérités ou l’urgence de transmettre
L’enracinement
Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche
Citadelle
Œuvres en prose complètes, tome III
L'Empire du politiquement correct
L’opprobre. Essai de démonologie
La grande séparation
Orthodoxie
Économie et société médiévale
Un samouraï d’Occident. Le Bréviaire des insoumis
Précis de décomposition
L’homme surnuméraire
L'Argent
Les Horreurs de la démocratie
Petit traité sur l’immensité du monde
La Cause du peuple
Histoire et tradition des Européens
Mémoire vive. Entretiens avec François Bousquet
Le déclin du courage
Sire
La France contre les robots
Le regard des princes à minuit
L’œuvre de chair
Service inutile
Traité du rebelle ou le recours aux forêts
Les sentinelles du soir
Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître ?