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Lorsque l’on considère l’intervention de la douleur…

« Lorsque l’on consi­dère l’intervention de la dou­leur dans le domaine de la pro­créa­tion, il ne faut pas non plus oublier l’attentat contre les êtres encore à naître, qui pré­sente tous les traits du carac­tère à la fois faible et bes­tial du Der­nier Homme. Un esprit que son manque de dis­cer­ne­ment entraîne à confondre la guerre et le meurtre, ou encore le crime et la mala­die, choi­si­ra for­cé­ment dans la lutte pour l’espace vital la manière de tuer la moins dan­ge­reuse et la plus pitoyable. Dans un uni­vers d’avocats, on n’entend que les doléances des accu­sa­teurs, non celles des êtres muets et sans défense. »

Ernst Jün­ger
Sur la Dou­leur (Über den Schmertz), 1934, trad. Julien Her­vier, édi­tions Le Pas­seur-Ceco­fop, 1994

Heureusement la résistance s’organise. Il y a un peu partout en France…

« Heu­reu­se­ment la résis­tance s’organise. Il y a un peu par­tout en France de salu­taires sur­sauts et des Fran­çais qui conti­nuent à exal­ter le sou­ve­nir des géné­ra­tions qui les ont pré­cé­dés […] Il ne s’agit plus seule­ment d’honorer des morts qui n’ont pas hési­té à aller jusqu’au sacri­fice pour défendre leurs convic­tions, mais il s’agit de rap­pe­ler ce qu’est la France, son iden­ti­té, son des­tin fruit du tra­vail des géné­ra­tions pas­sées qui toutes ont appor­té leur pierre à l’édifice. »

Louis-Alphonse de Bourbon
Jour­née de com­mé­mo­ra­tion de l’insurrection catho­lique et roya­liste de 1799 – Mes­sage, legitimite.fr, 23 août 2022

L’avenir est à qui le prendra…

« Si l’ave­nir est à qui le pren­dra, il est aus­si à ceux qui choi­si­ront de le construire, d’y vivre, de s’y for­ger un des­tin, avec tou­jours l’intime convic­tion qu’aucun déter­mi­nisme, aucune fata­li­té, aucune norme ne sau­rait les arrê­ter dans cette pul­sion de vie, qui fait ce qu’Hélie Denoix de Saint-Marc nom­mait dans sa Lettre à un jeune de vingt ans, « l’hon­neur de vivre ». »

Solenn Mar­ty
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Être « conservateur », ce n’est pas…

« Être « conser­va­teur », ce n’est pas être réac­tion­naire, c’est être radi­cal. Reve­nir aux racines. Ne rien regret­ter, ne rien concé­der. Non pas ten­ter de réani­mer arti­fi­ciel­le­ment des choses mortes, mais reprendre conscience d’un héri­tage pour le recréer sous des formes nouvelles. »

Gré­goire Gambier
Domi­nique Ven­ner. La flamme se main­tient, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

Le progressisme est avant tout un récit…

« Le pro­gres­sisme est (…) avant tout un récit : celui qui donne un sens à l’histoire et consi­dère le pas­sé comme une période de per­di­tion, d’obscurantisme, et l’avenir comme l’annonce du para­dis ter­restre qu’il s’imagine pou­voir construire demain. Car demain, grâce à la science, l’homme éga­le­ra les dieux et réa­li­se­ra ses rêves les plus fous. »

Michel Geof­froy
Bien­ve­nue dans le meilleur des mondes. Quand la réa­li­té dépasse la science-fic­tion, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Car­touches, 2023

La jeunesse attend qu’on lui donne du sens à croquer…

« L’avenir et le pou­voir appar­tiennent à ceux qui ont des choses à dire, des vraies ques­tions à poser. Tout sim­ple­ment, parce qu’ils sont plus inté­res­sants, comme des roman­ciers qui racontent de vraies his­toires et non des fables sopo­ri­fiques. Et parce qu’ils mettent le doigt sur la plaie, là où ça fait mal, parce qu’ils répondent aux vraies ques­tions que se posent les gens”, selon la for­mule de Mar­ga­ret That­cher. C’est dans cette brèche que doit s’engouffrer tout pro­jet radi­cal en ces temps de conser­va­tisme abso­lu. La jeu­nesse attend qu’on lui donne du sens à cro­quer. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Un ennemi commun ne suffit pas…

« Com­battre un enne­mi com­mun ne suf­fit pas. Encore faut-il qu’existe une réelle com­mu­nau­té de valeurs, fon­dée sur des sen­ti­ments pure­ment posi­tifs. Le cama­rade n’est pas seule­ment le com­plice de com­bat, c’est le cama­rade tout court. Faute de quoi, n’importe quel enne­mi rusé peut divi­ser un parti. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Le vrai politique est un artiste…

« Le vrai poli­tique est un artiste, un bâtis­seur de pro­jets, un sculp­teur de l’His­toire. Il répond d’abord à la ques­tion : qui fait par­tie de mon peuple et quelles sont ses valeurs ? Puis à celle-ci : quels sont ses enne­mis et com­ment les com­battre et les vaincre ? Et en troi­sième lieu : quel des­tin choi­sir pour acqué­rir la puis­sance et la péren­ni­té dans l’Histoire ? »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

L’essence du futurisme…

« L’essence du futu­risme, c’est d’archi­tec­tu­rer l’ave­nir (et non de faire table rase du pas­sé”) ; de pen­ser la civi­li­sa­tion – en l’occurrence euro­péenne – comme une œuvre en mou­ve­ment, selon la concep­tion de la musique qu’avait Wag­ner ; d’envisager le poli­tique non pas seule­ment comme la limi­ta­tive « dési­gna­tion de l’ennemi » de Carl Schmitt, mais comme dési­gna­tion de l’ami (qui est de la com­mu­nau­té du peuple ?) et sur­tout comme mise en forme du peuple dans l’avenir, avec les sou­cis constants de l’ambi­tion, de l’indé­pen­dance, de la créa­ti­vi­té et de la puis­sance… »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

L’archéofuturisme peut réconcilier ces deux familles…

« Notre cou­rant de pen­sée a tou­jours été déchi­ré et affai­bli par une frac­ture arti­fi­cielle qui oppo­se­rait les « tra­di­tio­na­listes » à ceux qui seraient « tour­nés vers l’avenir ». L’archéofuturisme peut récon­ci­lier ces deux familles par un dépas­se­ment dialectique. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Situation d’état d’urgence…

« Le pro­blème n’est donc plus de savoir si la civi­li­sa­tion pla­né­taire éri­gée par la moder­ni­té éga­li­taire va s’effondrer, mais quand. Nous sommes donc en situa­tion d’état d’urgence (l’Ernst­fall dont par­lait Carl Schmitt en expli­quant que l’égalitarisme libé­ral n’avait jamais com­pris ni inté­gré cette notion capi­tale, puisqu’il pense le monde de manière pro­vi­den­tielle et mira­cu­leuse, domi­né par la ligne ascen­dante du pro­grès-déve­lop­pe­ment). La moder­ni­té et l’égalitarisme n’ont jamais envi­sa­gé leur fin, jamais recon­nu leurs erreurs, jamais su que les civi­li­sa­tions étaient mor­telles. Pour la pre­mière fois, il y a une cer­ti­tude : un ordre glo­bal de civi­li­sa­tion est mena­cé d’effondrement parce que fon­dé sur un para­doxal et bâtard maté­ria­lisme idéa­liste. On demande une nou­velle vision du monde pour la civi­li­sa­tion de l’après-catastrophe. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Chaque époque, chaque homme même, n’ont-ils pas toujours vu le passé et l’avenir…

« Chaque époque, chaque homme même, n’ont-ils pas tou­jours vu le pas­sé et l’avenir, et jusqu’à l’actualité elle-même, d’une façon dif­fé­rente ? Ne se sont-ils pas tou­jours conté à eux-mêmes l’“histoire” d’une manière dif­fé­rente, et selon une pers­pec­tive qui leur était propre ? Nous par­lons ici de pers­pec­tive” : mais nous devons encore nous inter­ro­ger : est-ce la pers­pec­tive qui change par rap­port à une réa­li­té immuable, ou est-ce plu­tôt la réa­li­té his­to­rique elle-même – pas­sé, actua­li­té et ave­nir ensemble – qui per­pé­tuel­le­ment devient ? »

Gior­gio Locchi
Wag­ner, Nietzsche et le mythe sur­hu­ma­niste, tra­duit de l’italien par Phi­lippe Baillet et Pier­lui­gi Loc­chi, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2022

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