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Citations sur la transmission

Le plus important est d’avoir sous nos yeux…

« Disons tout de suite, par paren­thèse, que je sais qu’il y a un pro­blème démo­gra­phique à résoudre, et qu’il faut loger les gens. Mais qu’on ne me dise pas que c’est le plus impor­tant ; le plus impor­tant est d’a­voir sous nos yeux un monde dont l’as­pect ne nous fasse pas vomir. On doit pou­voir construire de belles mai­sons. Les géné­ra­tions qui nous ont pré­cé­dés l’ont fait ; sommes-nous donc si imbé­ciles, si inca­pables, que nous ne sachions plus le faire… »

Jean Gio­no
Les ter­rasses de l’île d’Elbe, 1976, édi­tions Gal­li­mard, coll. L’I­ma­gi­naire, 2017

C’est le rôle de l’entreprise…

« Aujourd’hui, c’est le rôle de l’entreprise, comme de toute struc­ture humaine qui vise sa propre per­pé­tua­tion, que d’identifier, révé­ler et mettre en situa­tion (plu­tôt que for­mer) les chefs de demain. »

Phi­lippe Schleiter
Mana­ge­ment, le grand retour du réel, VA Press édi­tions, 2017

Sens de la hiérarchie et volonté de pérennité…

« Sens de la hié­rar­chie et volon­té de péren­ni­té. Ces deux traits suf­fisent à décrire l’entreprise comme une ins­ti­tu­tion tran­chant radi­ca­le­ment avec la pro­pen­sion actuelle à l’avachissement et à la dissolution. »

Phi­lippe Schleiter
Mana­ge­ment, le grand retour du réel, VA Press édi­tions, 2017

Voilà pourquoi je révère l’objet…

« Voi­là pour­quoi je révère l’ob­jet. S’il n’a­vait exis­té, je l’au­rais inven­té. À nou­veau je le sai­sis. Pour la mil­lième fois depuis que j’en ai reçu la garde, j’en prends connais­sance tac­ti­le­ment. Je me calme. Je reviens à l’es­sen­tiel. Rien ne vaut l’ar­ron­di par­fois de l’ob­jet et la paume de mes mains glis­sant sur la pierre noire, polie trois mille ans plus tôt par quel­qu’un qui, peut-être, me res­sem­blait. »

Jean Ras­pail
La hache des steppes, édi­tions Robert Laf­font, 1974

Rien n’est plus beau que d’apprendre par cœur…

« Rien n’est plus beau que d’ap­prendre par cœur, c’est-à-dire de rece­voir plei­ne­ment une par­celle de cet immense héri­tage qui reste tou­jours à com­prendre. L’ex­pres­sion même mani­feste, de façon lumi­neuse, l’u­ni­té de l’in­tel­li­gence et de la sen­si­bi­li­té, aug­men­tées ensemble de ce qui nous est trans­mis. Apprendre par cœur, c’est lais­ser un texte, une musique, un savoir nous habi­ter, nous trans­for­mer, éle­ver et élar­gir notre esprit et notre cœur jus­qu’à leur propre hau­teur. De cette matu­ra­tion, notre être même a besoin. »

Fran­çois-Xavier Bellamy
Les Déshé­ri­tés ou l’urgence de trans­mettre, édi­tions Plon, 2014

Le chant grégorien, les églises romanes…

« Le chant gré­go­rien, les églises romanes, l’Iliade, l’invention de la géo­mé­trie, n’ont pas été, chez les êtres à tra­vers les­quels ces choses sont pas­sées pour venir jusqu’à nous, des occa­sions d’épanouissement.
La science, l’art, la lit­té­ra­ture, la phi­lo­so­phie qui sont seule­ment des formes d’épanouissement de la per­sonne, consti­tuent un domaine où s’accomplissent des réus­sites écla­tantes, glo­rieuses, qui font vivre des noms pen­dant des mil­liers d’années. Mais au-des­sus de ce domaine, loin au-des­sus, sépa­ré de lui par un abîme, en est un autre où sont situées les choses de tout pre­mier ordre. Celles-là sont essen­tiel­le­ment anonymes. »

Simone Weil
La per­sonne et le sacré, 1943, édi­tions Gal­li­mard, coll. Espoir, 1957, R&N Édi­tions, 2016

Aussi vais-je écouter Kandall…

« Aus­si vais-je écou­ter Kan­dall lorsque le soir il réunit les enfants dans son wagon et leur raconte des his­toires. Invente-t-il ? A‑t-il vécu tout cela ? Les peu­plades qu’il res­sus­cite pour les regar­der mou­rir ont-elles jamais exis­té ? Qu’im­porte. Les enfants l’é­coutent avec des yeux immenses car Kan­dall sait trans­for­mer la mort en un com­men­ce­ment et ses récits vont bien au-delà de la tris­tesse. J’i­ma­gine qu’il nous racon­te­ra un jour, peut-être demain, com­ment est mort le peuple du train qui vou­lait mou­rir seul…»

Jean Ras­pail
Sep­ten­trion, édi­tions Robert Laf­font, 1979, réed. 2007

Feignant d’avoir reniflé des loups…

« Fei­gnant d’a­voir reni­flé des loups, ou des rôdeurs, ou toute autre créa­ture mal­fai­sante, le comte Frantz expé­diait l’en­fant jus­qu’à la lisière de bou­leaux qui mar­quait le fond du parc et qui lui sem­blait le bout du monde. Vous plan­te­rez ce bâton, Tris­tan, disait-il, vous y pose­rez votre main droite, vous n’o­met­trez pas de fer­mer les yeux, puis vous réci­te­rez cette prière que je vous incite à ne jamais oublier : Kouj Karas­sa­kal albas­ti jouïou­na­chi kouj karas­sa­kal…, et ain­si vous nous sau­ve­rez. Le bâton-loup du petit homme nous a tou­jours pro­té­gé.” À l’en­fant qui reve­nait, trem­blant de peur, le visage blanc, mais ayant accom­pli sa mis­sion, il disait ensuite : Je suis fier de vous, Tris­tan, vous voi­là un vrai guet­teur de fron­tière, à présent.” »

Jean Ras­pail
Les royaumes de Borée, édi­tions Albin Michel, 2003

Il faut saluer la tâche de ceux…

« Il faut saluer la tâche de ceux qui un peu par­tout, et de manière résis­tante, obs­ti­née, mino­ri­taire, habile, opèrent un tra­vail cultu­rel, un tra­vail de moines et de four­mis, pour entre­voir la flamme de l’identité euro­péenne. Car on ne peut pas faire la guerre si l’on ne sait pas qui l’on est, on ne va nulle part si l’on ignore d’où l’on vient. »

Guillaume Faye
Avant-guerre : chro­nique d’un cata­clysme annon­cé, édi­tions de l’Æncre, 2003

Je ne comprends pas qu’il y ait une question des instituteurs…

« Je ne com­prends pas qu’il y ait une ques­tion des ins­ti­tu­teurs. D’a­bord, s’ils étaient res­tés des maîtres d’é­cole tout ça ne serait pas arri­vé. Qu’ils fassent donc l’é­cole, il n’y a rien de plus beau au monde.
Qu’ils ne s’y trompent pas, ils ont le plus beau métier du monde. Eux seuls ont des élèves. (Eux et les pro­fes­seurs de l’en­sei­gne­ment secon­daire.) Les autres ont des dis­ciples. Les autres, c’est les pro­fes­seurs de l’en­sei­gne­ment supé­rieur. Et c’est, hélas, l’écrivain. »

Charles Péguy
L’Argent, Les Cahiers de la Quin­zaine, 1913, Édi­tions des Équa­teurs, coll. Paral­lèles, 2008

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