« Je sens peser sur mes épaules misérables le poids démesuré du plus glorieux des héritages. À moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. »
Jean de Brem
Le testament d’un Européen, éditions de La Table Ronde, 1964