« Antiracisme, combien de crimes a‑t-on laissé commettre en ton nom ? »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
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« Antiracisme, combien de crimes a‑t-on laissé commettre en ton nom ? »
Laurent Obertone
La France Orange mécanique, éditions Ring, coll. Documents, 2013
« Les penseurs de la gauche radicale font de Schmitt leur ami conceptuel (amitié aussi relative que clandestine) tout en le désignant comme l’ennemi public nazi ou libéral-autoritaire dont il convient de se débarrasser au plus vite, une fois réalisée la captation intellectuelle. »
Aristide Leucate
Carl Schmitt et la gauche radicale : Une autre figure de l’ennemi, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Les idées à l’endroit, 2021
« Le nom de Céline appartient à la littérature, c’est à dire à l’histoire de la liberté. Parvenir à l’en expulser afin de le confondre tout entier avec l’histoire de l’antisémitisme, et ne plus le rendre inoubliable que par-là, c’est le travail particulier de notre époque, tant il est vrai que celle-ci, désormais, veut ignorer que l’Histoire était cette somme d’erreurs considérables qui s’appelle la vie, et se bercer de l’illusion que l’on peut supprimer l’erreur sans supprimer la vie. Et, en fin de compte, ce n’est pas seulement Céline qui sera liquidé, mais aussi, de proche en proche, toute la littérature, et jusqu’au souvenir même de la liberté. »
Philippe Muray
Céline, éditions Gallimard, coll. Tel, 2001
« Lorsqu’un jeune bourgeois “va au peuple”, il lui faut surmonter deux tentations : la première tient à ce qu’on peut appeler ses habitudes de caste : répugnance et dégoût devant le travail manuel, la saleté, la sueur, la pauvreté et, il faut bien le dire aussi, l’étroitesse petite-bourgeoise qui tient lieu de vertu aux meilleurs représentants de la classe ouvrière ; la seconde tentation, contraire à la première, n’est en réalité que le résultat du refoulement de celle-ci : elle se manifeste par un désir frénétique d’idéaliser l’homme aux mains sales, de le vénérer, de le considérer comme un oracle, et d’adopter à son égard une attitude masochiste, aussi sotte que malsaine. »
Pierre Gripari
La Scierie (préface), éditions L’Âge d’Homme, 1975
« On est revenu au temps de la Terreur. La France est entrée dans un processus liberticide et totalitaire, avec le triptyque : muselière, décapitation, couvre-feu. La voilà, la Start-Up Nation. »
Philippe de Villiers
Twitter, 7 novembre 2020
« “D’où parles-tu, camarade ?” est l’une des meilleures armes dialectiques de l’extrême gauche trotskyste pour disqualifier des adversaires. Une arme à retourner ainsi contre les tenants du politiquement correct : d’où me diabolises-tu ? »
Jean-Yves Le Gallou
Manuel de lutte contre la diabolisation, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Cartouches, 2020
« Il est vrai que les courtes périodes au cours desquelles les socialistes laissèrent le pouvoir, entre 1986 et 1988 puis entre 1993 et 1997, ne changèrent rien à leur prééminence, car la droite n’a jamais modifié aucune des orientations fondamentales que la gauche a pu donner à notre pays. Le RPR, l’UDF et aujourd’hui l’UMP ont toujours été subjugués par la gauche et se sont toujours placés idéologiquement à la remorque du PS. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« La démocratie dégénérant en oligarchie, l’idéologie dominante érigée en pensée magique, nous nous trouvons là en présence de deux graves dérives qui sont directement responsables de la paralysie dont notre société semble atteinte. Arrivée au terme de son cycle historique, la gauche peut se targuer d’avoir fait dépérir le politique. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« Ils sont bêtes, mais c’est pour faire rire. Ils ne savent rien, mais ils ont réponse à tout. Ils n’ont rien à dire, mais ils parlent tout le temps. Tout chez eux est incorrect, sauf leurs idées. Ils n’ont que des amis car ils peuvent détruire ceux qui ne le sont pas. Ils ont toujours raison car ils sont applaudis sur commande. Ils n’ont peur de rien, sauf de l’audimat.
Ils sont animateurs de talk-shows ou de reality-shows. Ils passent en prime time tous les jours ou toutes les semaines. Ils invitent les intellectuels, les artistes et les hommes politiques, mais ils s’invitent aussi entre eux. Ils disent ce qu’il faut penser, ce qu’il faut aimer et ce qu’il faut détester. Ce sont les grands prêtres de la pensée unique. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« Hier ils étaient presque tous chevelus, aujourd’hui beaucoup sont chauves. Hier ils luttaient contre le pouvoir, aujourd’hui ils sont au pouvoir. Hier ils voulaient interdire d’interdire, aujourd’hui ils décident de ce qui est interdit. Hier ils lançaient des pavés, aujourd’hui ils lancent des anathèmes. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« Pendant toute la période où elle dominait, la gauche ne s’est jamais heurtée, au sein du système institutionnel en tout cas, à un adversaire doctrinal, à un projet alternatif, à une idéologie de remplacement. Par conséquent, si elle disparaît, il ne reste pratiquement rien de politique. »
Bruno Mégret
L’Autre scénario pour la France et l’Europe, Éditions Cité liberté, 2006
« Vous avez créé de toutes pièces au cœur de notre monde blanc un problème racial qui le détruira et c’est là votre but. Aucun de vous n’a la fierté de sa peau blanche et de ce qu’elle signifie.
— Ni la fierté ni la conscience, précisa l’une des statues. L’égalité entre les hommes est à ce prix. Nous le paierons. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973