« Araignée plantée au centre de la pensée française, il l’avait si bien étoilée de fils transparents et subtils que c’est tout juste si elle respirait encore. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
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« Araignée plantée au centre de la pensée française, il l’avait si bien étoilée de fils transparents et subtils que c’est tout juste si elle respirait encore. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« On a bien trop endormi la population pour qu’elle possède encore la force d’imaginer d’autres formes de guerre que celles que l’on commémore bêtement chaque année. La guerre ? Le Français peut bien lire ce mot noir sur blanc et sur huit colonnes sans que cela lui fasse ni chaud ni froid, à moins d’avoir vu l’ennemi, entendu le canon ou touché sa carte d’alimentation ! Tout ce que nous obtiendrions, c’est un rush des bonnes femmes sur le sucre, l’huile et le café, et un rush des morveux dans les rues du Quartier Latin. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« On a connu des évêques-félons, des généraux-félons, des ministres-félons, des intellectuels-félons et des félons tout court. C’est une espèce d’homme dont l’Occident se fait de plus en plus prodigue au fur et à mesure qu’il se rétrécit. »
Jean Raspail
Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973
« On les appelait voyageurs, ou engagés du grand portage. Par les fleuves, les lacs, les rivières qui formaient une trame naturelle dans l’immensité nord-américaine, au XVIIe et XVIIIe siècles, convoyant à bord de leurs canots des explorateurs et des missionnaires, des marchands ou des officiers du roi, des soldats en tricorne gris des compagnies franches de la Marine, des pelleteries, des armes, des outils, renouvelant jour après jour, les mains crochées sur l’aviron, des exploits exténuants, ils donnèrent à la France un empire qui aurait pu la contenir sept fois. À chacun de leurs voyages, ils en repoussaient encore les frontières, vers le nord-ouest, vers l’ouest, vers le sud. »
Jean Raspail
En canot sur les chemins d’eau du roi. Une aventure en Amérique, éditions Albin Michel, 2005
« Si l’héroïsme consiste, comme on nous l’enseigne à longueur de célébrations, de commémorations, de repentances et d’émissions de propagande, à prendre les armes au besoin contre un régime pourtant légal, alors n’écartons plus, a priori, la possibilité pour nous Français de souche d’être chez nous, pour la sauvegarde des nôtres, des héros. »
Serge de Beketch
« Unis comme au Front », Le Libre Journal de la France Courtoise n° 409, 2 juin 2007
« Qui ne sait le charme des landes ?… Il n’y a peut-être que les paysages maritimes, la mer et ses grèves, qui aient un caractère aussi expressif et qui vous émeuvent davantage. Elles sont comme les lambeaux, laissés sur le sol, d’une poésie primitive et sauvage que la main et la herse de l’homme ont déchirée. Haillons sacrés qui disparaîtront au premier jour sous le souffle de l’industrialisme moderne ; car notre époque, grossièrement matérialiste et utilitaire, a pour prétention de faire disparaître toute espèce de friche et de broussailles aussi bien du globe que de l’âme humaine. »
Jules Barbey d’Aurevilly
L’Ensorcelée, 1852, éditions Gallimard, coll. Folio classique, 1977
« Mais comme toujours, les journalistes voient la paille dans l’œil du public, jamais la poutre dans l’œil de la caméra. »
François Bousquet
Courage ! Manuel de guérilla culturelle, éditions La Nouvelle Librairie, 2019
« Si l’idéal chevaleresque et la conscience de la chrétienté sont sortis des croisades, la patrie française est sortie de la guerre de Cent ans. Cette conscience avait déjà tressailli dans la chanson de Roland, où le nom de « douce France » vibre avec une émotion particulière quand les preux, revenant d’Espagne, aperçoivent du haut des Pyrénées les rives de l’Adour. »
Édouard Schuré
Les grandes légendes de France, 1892, éditions Collection XIX, 2016
« Avec la plus vive curiosité, il observait cette aventure française, cette vivante anecdote, absolument nouvelle dans l’histoire, d’un pays victime des agréments qu’il a su se créer et de la convoitise universelle. Il y avait bien eu des migrations de races, des confiscations politiques de nations, des anéantissements militaires, mais jamais ce spectacle d’un peuple disparaissant soudain dans son propre sol, comme par une trappe. »
Paul Morand
Madame Fredda, in L’Europe galante, 1925, éditions Grasset, coll. Les Cahiers Rouges, 2013
« Toute question est interdite sur l’immigration où l’on n’accepte que la récitation du catéchisme : l’immigration est une chance pour la France ; la France est depuis toujours multiculturelle, cosmopolite, métissée ; l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour. On sait que tout cela n’est pas vrai. »
Michel Onfray
« Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité », Éléments n°157, octobre 2015
« Tout ce qui avait été construit de beau dans l’histoire de Paris a été défiguré. On a trouvé le moyen de bâtir des tours qui gâchent la moindre perspective. Quand on est devant l’École militaire (Louis XV) ou les Invalides (Louis XIV), on aperçoit derrière la hideuse tour Montparnasse qui nous guette. Sans peuple et avec des règlements urbanistes hideux, je crois qu’on peut dire que Paris, c’est foutu. »
Alain Paucard
Du Paris d’Audiard au Paris de Delanoë, par Alain Paucard, entretien au Figaro, par Eugénie Bastié, 11 juillet 2014
« Mon devoir me suffit, tout le reste n’est rien. »
Charlotte Corday
Lettre de prison citée dans J’ai tué Marat de Marie-Louise Jacotey, Langres, éditions Guéniot, 2004