« La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l’apparence de la faiblesse. »
Victor Hugo
Post-scriptum de ma vie, 1860, édition posthume, 1901, éditions de L’Herne, coll. Carnets, 2015
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« La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l’apparence de la faiblesse. »
Victor Hugo
Post-scriptum de ma vie, 1860, édition posthume, 1901, éditions de L’Herne, coll. Carnets, 2015
« Le fort fait ce qu’il peut faire et le faible subit ce qu’il doit subir. »
Thucydide
Histoire de la guerre du Péloponnèse, 431 – 411 avant notre ère, trad. Jacqueline de Romilly, Robert Laffont éditeur, coll. Bouquins, 1990
« De telles femmes lui servaient en outre d’appeaux d’une espèce particulièrement raffinée, partout dans le monde où il se trouvait mêlé à quelque intrigue. Qui s’approchait de ces fleurs trompeuses, surgies des marécages, tombait sous le charme auquel se soumet l’abjection ; et durant nos séjours chez les Maurétaniens nous avions vu déjà succomber ainsi plus d’un être qu’attendait un grand destin, car à de tels artifices c’est le plus noble qui se laisse prendre. »
Ernst Jünger
Sur les falaises de marbre (Auf den Marmorklippen) 1939, trad. Henri Thomas, éditions Gallimard 1942, coll. L’Imaginaire, 2017
« Je me sens le courage de m’aventurer dans le monde, de porter toute la souffrance et tout le bonheur de la terre, de me battre avec les tempêtes et de ne pas faiblir dans les grincements du naufrage ! »
Johann Wolfgang von Goethe
Faust primitif (ou premier Faust), 1808
« Lorsque l’anarchiste, comme porte-parole des couches sociales en décadence, réclame, dans une belle indignation, le « droit », la « justice », les « droits égaux », il se trouve sous la pression de sa propre inculture qui ne sait pas comprendre pourquoi au fond il souffre, — en quoi il est pauvre en vie… Il y a en lui un instinct de causalité qui le pousse à raisonner : il faut que ce soit la faute à quelqu’un s’il se trouve mal à l’aise… Cette « belle indignation » lui fait déjà du bien par elle-même, c’est un vrai plaisir pour un pauvre diable de pouvoir injurier — il y trouve une petite ivresse de puissance. Déjà la plainte, rien que le fait de se plaindre peut donner à la vie un attrait qui la fait supporter : dans toute plainte il y a une dose raffinée de vengeance, on reproche son malaise, dans certains cas même sa bassesse, comme une injustice, comme un privilège inique, à ceux qui se trouvent dans d’autres conditions. « Puisque je suis une canaille tu devrais en être une aussi » : c’est avec cette logique qu’on fait les révolutions. Les doléances ne valent jamais rien : elles proviennent toujours de la faiblesse. »
Friedrich Nietzsche
Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (Götzen-Dämmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert), 1888, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2005