« Le monde devient inhumain lorsqu’il est emporté dans un mouvement où ne subsiste aucune espèce de permanence. »
Hannah Arendt
Condition de l’homme moderne (The Human Condition), 1958, trad. Georges Fradier, éditions Calmann-Lévy, 2018
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« Le monde devient inhumain lorsqu’il est emporté dans un mouvement où ne subsiste aucune espèce de permanence. »
Hannah Arendt
Condition de l’homme moderne (The Human Condition), 1958, trad. Georges Fradier, éditions Calmann-Lévy, 2018
« Le progressiste parcourt les littératures comme le puritain les cathédrales : un marteau à la main. »
Nicolás Gómez Dávila
Carnets d’un vaincu (tiré de Escolios a un texto implícito), 1977, trad. Alexandra Templier, L’Arche éditeur, coll. Tête-à-tête, 2009
« Profonde est la haine qui brûle contre la beauté dans les cœurs abjects. »
Ernst Jünger
Sur les falaises de marbre (Auf den Marmorklippen) 1939, trad. Henri Thomas, éditions Gallimard 1942, coll. L’Imaginaire, 2017
« L’histoire nous enseigne que lorsqu’une race barbare affronte une culture endormie, les barbares l’emportent toujours. »
Arnold Toynbee
L’Histoire, 1934 – 1961, Grande bibliothèque Payot, 1996
« C’est parce que je vois venir le monde où les scientifiques auront seuls droit au chapitre tandis que les bouffons du divertissement occuperont le temps libre des individus hébétés, c’est parce que je vois venir ce temps de barbarie (il faut relire l’essai de Michel Henry) où la pensée littéraire n’éduquera plus les sensibilités que je parle de lutte à mort. Permettez-moi de citer l’exergue du roman, extrait du Journal de Gombrowicz, en 1961 : “Je prévois que, dans les prochaines années, l’art devra se débarrasser de la science et se retourner contre elle — c’est un affrontement qui doit avoir lieu tôt ou tard. Une bataille ouverte où chaque partie aura parfaitement conscience de ses motivations” : nous y sommes. »
Patrice Jean
Qu’un écrivain puisse être en paix avec son temps me paraît vraiment curieux, entretien au Figaro, par Eugénie Bastié, 29 septembre 2017