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Thème

Citations sur la barbarie

Il faut se refuser à la médiocrité des barbares…

« Lorsque le monde pour­rit, peut-on vrai­ment exclure l’individu, alors que celui-ci, par la soli­di­té intem­po­relle qu’il désire, per­met de sau­ve­gar­der la part de beau­té per­son­nelle qu’un Moi peut conser­ver et vou­loir par-des­sus la masse ? Le fameux ne pas subir” de Bar­rès prend dès lors tout son sens : il faut se refu­ser à la médio­cri­té des bar­bares, il faut main­te­nir sa noblesse au-delà des visées de la masse. »

Jere­my Baneton
Mau­rice Bar­rès. Le prince de la jeu­nesse, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Longue Mémoire, 2023

Une société de plus en plus égoïste…

« Une socié­té de plus en plus égoïste et sau­vage, en voie de pri­mi­ti­visme, para­doxa­le­ment dis­si­mu­lée et com­pen­sée par le dis­cours de la « morale unique », angé­lique et pseu­do-huma­niste. Voi­là ce qui se remarque de plus en plus, année après année, jusqu’au point de rupture. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Pourquoi une pensée « radicale » ? Parce qu’elle va jusqu’à la racine des choses…

« Pour­quoi une pen­sée radi­cale” ? Parce qu’elle va jusqu’à la racine des choses, c’est-à-dire jusqu’à l’os” : elle remet en cause la conception­ du monde sub­strac­tale de cette civi­li­sa­tion, l’égalitarisme, parce que ce der­nier, uto­pique et obs­ti­né, est en train, du fait de ses contra­dic­tions internes, de mener l’humanité à la bar­ba­rie et à l’horreur éco­lo-éco­no­mique. »

Guillaume Faye
L’Archéofuturisme. Tech­no-science et retour aux valeurs ances­trales, édi­tions L’Æncre, 1998 et 2011, édi­tions L’Æncre/La Nou­velle Librai­rie, coll. Ago­ra, 2023

Notre temps présente tous les caractères du Bas empire expirant…

« Notre temps pré­sente tous les carac­tères du Bas empire expi­rant : en pre­mière ligne, dis­lo­ca­tion de la famille et déna­ta­li­té ; dégra­da­tion fou­droyante des mœurs ; infil­tra­tions bar­bares. Et, paral­lè­le­ment, nébu­leuse de « noyaux de san­té » (Gus­tave Thi­bon), pierre d’attente du monde qui naît, timides indices d’un « retour au réel », ébauche de ce Nou­veau Moyen Âge pro­phé­ti­sé il y a plus de soixante ans par Nico­las Ber­diaeff. »

Ray­mond Delatouche
Le pay­san révol­té : entre­tiens avec Ray­mond Dela­touche, édi­tions Mame, coll. Tra­jec­toires, 1993

Le nom de Céline appartient à la littérature…

« Le nom de Céline appar­tient à la lit­té­ra­ture, c’est à dire à l’histoire de la liber­té. Par­ve­nir à l’en expul­ser afin de le confondre tout entier avec l’histoire de l’antisémitisme, et ne plus le rendre inou­bliable que par-là, c’est le tra­vail par­ti­cu­lier de notre époque, tant il est vrai que celle-ci, désor­mais, veut igno­rer que l’Histoire était cette somme d’erreurs consi­dé­rables qui s’appelle la vie, et se ber­cer de l’illusion que l’on peut sup­pri­mer l’erreur sans sup­pri­mer la vie. Et, en fin de compte, ce n’est pas seule­ment Céline qui sera liqui­dé, mais aus­si, de proche en proche, toute la lit­té­ra­ture, et jusqu’au sou­ve­nir même de la liber­té. »

Phi­lippe Muray
Céline, édi­tions Gal­li­mard, coll. Tel, 2001

Ils se savaient Hellènes face aux Barbares…

« Le chant spar­tiate (« Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes ») est dans sa sim­pli­ci­té l’hymne abré­gé de toute patrie. Les Athé­niens, les Spar­tiates, les Thé­bains, les Égi­nois, les Milé­siens et les citoyens des autres cités ne se pen­saient pas Grecs mais ils se savaient Hel­lènes face aux Barbares. »

Jean-Yves Le Gallou
Pour un réveil euro­péen. Nature – Excel­lence – Beau­té, édi­tions La Nou­velle Librai­rie, coll. Iliade, 2020

Il y a des caméras partout. C’est la manie de notre époque…

« Il y a des camé­ras par­tout. C’est la manie de notre époque. Espion­ner les gens. Les sur­veiller. Et ils en rede­mandent, les cons ! L’impression d’être en sécu­ri­té ! C’est pas ça qui les empê­che­ra d’être volés, vio­lés, bat­tus. Ça aide à retrou­ver les cou­pables il paraît. La belle affaire. Ça ne te rend pas ta gueule, ni ton pognon, ni ta virginité. »

Erik L’Homme
Déchi­rer les ombres, édi­tions Cal­mann-Lévy, 2018

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