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Citations d’un auteur français

L’heure présente est peu favorable à de telles expériences…

« L’heure pré­sente est peu favo­rable à de telles expé­riences [socia­listes]. Pen­dant que les rêveurs pour­suivent leurs chi­mères, excitent les appé­tits et les pas­sions des mul­ti­tudes, les peuples s’arment tous les jours davan­tage. Cha­cun pressent que, dans la concur­rence uni­ver­selle, il n’y aura plus de place pour les nations faibles. (…) Si nous conti­nuons à bri­ser notre cohé­sion par des luttes intes­tines, des riva­li­tés de par­tis, de basses per­sé­cu­tions reli­gieuses, des lois entra­vant le déve­lop­pe­ment indus­triel, notre rôle dans le monde sera vite ter­mi­né. Il fau­dra céder la place à des peuples soli­de­ment agré­gés, ayant su s’adapter aux néces­si­tés natu­relles au lieu de pré­tendre remon­ter leur cours. Sans doute, le pré­sent ne répète pas le pas­sé et les détails de l’his­toire sont pleins d’imprévisibles enchaî­ne­ments, mais dans leurs grandes lignes, les évé­ne­ments semblent conduits par des lois éternelles. »

Gus­tave Le Bon
La Révo­lu­tion fran­çaise et la Psy­cho­lo­gie des révo­lu­tions, 1912, édi­tions La délé­ga­tion des siècles, 2021

La constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’homme…

« La consti­tu­tion de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’homme. Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Fran­çais, des Ita­liens, des Russes, etc. ; je sais même, grâces à Mon­tes­quieu, qu’on peut être Per­san : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir ren­con­tré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu. »

Joseph de Maistre
Consi­dé­ra­tions sur la France, 1797, édi­tions La délé­ga­tion des siècles, 2022

La politique appartient à un ordre qui n’est pas celui de la chevalerie ou de la sagesse stoïcienne…

« La poli­tique appar­tient à un ordre qui n’est pas celui de la che­va­le­rie ou de la sagesse stoï­cienne. Son champ est celui du pou­voir et de l’action en vue du pou­voir. Elle est le domaine de l’ambi­tion, de la ruse et de luttes sans pitié, rare­ment celui de l’hon­neur et de la loyau­té. »

Domi­nique Venner
Le siècle de 1914 : Uto­pies, guerres et révo­lu­tions en Europe au XXe siècle, édi­tions Pyg­ma­lion, coll. His­toire, 2006

La servitude, la misère et le césarisme sont les précipices inévitables où conduisent tous les chemins socialistes…

« La ser­vi­tude, la misère et le césa­risme sont les pré­ci­pices inévi­tables où conduisent tous les che­mins socia­listes. Et pour­tant il semble inévi­table, l’effroyable régime. Il faut qu’un pays au moins le subisse pour l’enseignement de l’univers. Ce sera une de ces écoles expé­ri­men­tales, qui seules aujourd’hui peuvent éclai­rer les peuples qu’hallucinent les rêves de bon­heur déployés à leurs yeux par les prêtres de la nou­velle foi. Sou­hai­tons que ce ne soit pas un pays ami qui tente le pre­mier cette expérience. »

Gus­tave Le Bon
La Révo­lu­tion fran­çaise et la Psy­cho­lo­gie des révo­lu­tions, 1912, édi­tions La délé­ga­tion des siècles, 2021

Celui qui n’aime pas d’un amour passionné la Patrie…

« Celui qui n’aime pas d’un amour pas­sion­né la Patrie, toutes les choses hautes et belles qu’elle repré­sente, le pas­sé de ses aïeux, l’avenir de ses enfants, la force de sa race, est sur la pente de la déca­dence et s’achemine vers sa fin. On n’a contes­té la Patrie, on n’en a dis­cu­té l’idée sainte que dans les nations en proie à l’anarchie morale et près de suc­com­ber sous le poids de leurs fautes. Les répu­bliques grecques finis­santes, Rome aveu­lie et cor­rom­pue ont vu naître les sophistes, pro­fes­sant qu’il n’y avait plus de Patrie et qu’il fal­lait uni­que­ment son­ger à bien vivre. Ils ont pré­ci­pi­té la Grèce et Rome vers la mort, la mort cruelle et igno­mi­nieuse, sous la domi­na­tion étran­gère ou dans la furieuse des­truc­tion de l’invasion des bar­bares. Les peuples modernes, la France sur­tout, hélas ! ont aujourd’hui leurs sophistes. Ils prêchent un cos­mo­po­li­tisme dis­sol­vant qui détrui­rait, si l’on n’y pre­nait garde, et le patrio­tisme et la Patrie elle-même. »

Paul Dou­mer
Livre de mes fils, édi­tions Vui­bert et Nony, 1906

Les citations révèlent l’âme de celui qui les brandit…

« Les cita­tions ne sont pas des para­vents der­rière les­quels se réfu­gier. Elles sont la for­mu­la­tion d’une pen­sée qu’on a cares­sée un jour et que l’on recon­naît, expri­mée avec bon­heur, sous la plume d’un autre. Les cita­tions révèlent l’âme de celui qui les brandit. »

Syl­vain Tesson
Géo­gra­phie de l’instant, 2012, édi­tions Pocket, 2014

Mesurons-nous, dans notre thébaïde européenne…

« Mesu­rons-nous, dans notre thé­baïde euro­péenne, le poten­tiel de cruau­té en train de s’amasser chez nos voi­sins défa­vo­ri­sés de l’Est ? L’Histoire est un per­pé­tuel recom­men­ce­ment, même si elle revêt d’autres formes. »

René Cagnat
La rumeur des steppes, édi­tions Payot, coll. Voya­geurs, 1999

La civilisation européenne est d’essence individuelle…

« Par oppo­si­tion à cer­taines civi­li­sa­tions orien­tales, la civi­li­sa­tion euro­péenne est d’essence indi­vi­duelle. Elle est insé­pa­rable de l’homme. Son sou­ci majeur a tou­jours été d’assurer son épa­nouis­se­ment spi­ri­tuel, moral et maté­riel, de garan­tir et de pro­té­ger sa vie et ses liber­tés. Le chris­tia­nisme n’est pas le seul à avoir contri­bué à cette évo­lu­tion. Il a ampli­fié et pro­lon­gé en Europe l’appel de civi­li­sa­tions anté­rieures et par­ti­cu­liè­re­ment des civi­li­sa­tions cel­tiques. Les droits de l’homme, le libé­ra­lisme et la démo­cra­tie ne sont que la tra­duc­tion moderne sur le plan poli­tique et juri­dique de ce sou­ci majeur de notre civilisation. »

Yann Foué­ré
L’Europe aux cent dra­peaux, Presses d’Europe, 1968

La monarchie était l’élément fédérateur…

« C’est le jaco­bi­nisme révo­lu­tion­naire qui invente la nation” telle que les Fran­çais la conçoivent encore aujourd’hui. La monar­chie était l’élément fédé­ra­teur qui unis­sait au sein du royaume les nations”, les eth­nies” et les pro­vinces qu’il conte­nait. La monar­chie sup­pri­mée, les jaco­bins inventent la nation” une et indi­vi­sible, abs­traite et théo­rique, au sein de laquelle, par la créa­tion d’un état uni­fié et cen­tra­li­sé, les nations et les pro­vinces vont être for­cées de dis­pa­raître et de s’intégrer. »

Yann Foué­ré
L’Europe aux cent dra­peaux, Presses d’Europe, 1968

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