« Le problème de la sagesse est justement de trouver la joie de vivre dans le monde tel qu’il est, et non dans un fantôme de monde conforme à nos désirs. »
Pierre Gripari
Frère Gaucher ou le voyage en Chine, éditions L’Âge d’Homme, 1975
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« Le problème de la sagesse est justement de trouver la joie de vivre dans le monde tel qu’il est, et non dans un fantôme de monde conforme à nos désirs. »
Pierre Gripari
Frère Gaucher ou le voyage en Chine, éditions L’Âge d’Homme, 1975
« Si tu ne veux pas que la gauche trahisse, ne lui donne pas le pouvoir. »
Pierre Gripari
Reflets et réflexes, éditions L’Âge d’Homme, 1983
« Tu es, par nature, un clairvoyant, donc un pessimiste. Apprends maintenant à être un pessimiste gai, ou, ce qui est la même chose, un optimiste sans illusions. »
Pierre Gripari
Frère gaucher ou le voyage en Chine, éditions L’Âge d’Homme, 1975
« L’oisiveté, pour l’homme, est une prison. »
Pierre Gripari
Les derniers jours de l’éternel, éditions L’Âge d’Homme, 1990
« Le rôle de la Grèce dans l’évolution humaine se résume en l’idée maîtresse qu’elle a fait reluire sur le monde. Cette idée peut se formuler ainsi : L’œuvre hellénique fut la plus parfaite réalisation du Divin dans l’Humain sous la forme du Beau. »
Édouard Schuré
Le Miracle hellénique, in Revue des Deux Mondes, tome 7, 1912
« On ne juge bien une idée qu’en la voyant naître et un combattant qu’en le voyant lutter. »
Édouard Schuré
Le Drame musical et l’œuvre de Richard Wagner, in Revue des Deux Mondes, tome 80, 1869
« Agir, c’est bien. Mais s’agiter, ce n’est pas agir. »
Maurice Barrès
Scènes et doctrines du nationalisme, Félix Juven, Paris, 1902
« Décembre ! le mois noir ! les courtes journées. De huit heures du matin à quatre heures du soir, le soleil n’est qu’une lueur de veilleuse, très pâle, très lointaine, perdue dans un espace de brume. L’astre se devine plus qu’il ne se voit ; il refuse la chaleur et presque la clarté. Le globe terrestre semble voguer à l’aventure, égaré dans un océan atmosphérique. On croirait, sous les ciels bas, osciller sur une route incertaine, tâtonner tout au long des journées sans soleil et des nuits sans étoiles. »
Gustave Geffroy
Images du jour et de la nuit, Éditions Bernard Grasset, 1924, cité par Gérard Leroy dans Nos Racines. Fêtes et Traditions d’Europe au fil des saisons, Éditions VersiPellis, 2021
« (…) la Révolution, cette large ornière de sang qui a coupé en deux l’histoire de France (…). »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964
« (…) Ils voyageaient à cheval, à la manière des ancêtres, qui laissaient aux femmes les molles délices de la voiture, et ne s’estimaient que sur ce trône vivant du dos d’un cheval où l’homme est vraiment lui-même, d’où il peut combattre et commander. »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964
« La menace qui pèse sur le monde est celle d’une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait, tôt ou tard, (…) de l’homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière (…). »
Georges Bernanos
La liberté, pour quoi faire ?, 1947, éditions Gallimard, coll. Folio Essais, 1995
« Il appartenait à cette espèce d’organisation que Tacite, dont le mépris a tout simplifié et qui ne voit dans le monde que des maîtres et des esclaves, appelle les âmes faites pour commander. »
Jules Barbey d’Aurevilly
Un prêtre marié, 1865, éditions Gallimard, coll. Le Livre de poche, 1964