« L’homme qui songe est un dieu, celui qui pense un mendiant. »
Friedrich Hölderlin
Hypérion ou l’Ermite de Grèce (Hyperion oder Der Eremit in Griechenland), 1797, trad. Jean-Pierre Lefebvre, éditions Garnier-Flammarion, 2005
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« L’homme qui songe est un dieu, celui qui pense un mendiant. »
Friedrich Hölderlin
Hypérion ou l’Ermite de Grèce (Hyperion oder Der Eremit in Griechenland), 1797, trad. Jean-Pierre Lefebvre, éditions Garnier-Flammarion, 2005
« Le classique, c’est le dessein souverain de l’homme de s’avancer en bon ordre à la rencontre du Tout. »
Ernst Jünger
Héliopolis (Heliopolis, Rückblick auf eine Stadt), 1949, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1975
« Il tient à la nature profonde de l’homme, être de civilisation par excellence, de ne pouvoir trouver d’identification satisfaisante qu’à l’intérieur d’une culture et par le truchement d’une culture. »
Konrad Lorenz
Les huit péchés capitaux de notre civilisation (Die acht Todsünden der zivilisierten Menschheit), 1973, éditions Flammarion, 1992
« Le courage est le vent qui nous porte vers les rivages les plus lointains ; c’est la clef de tous les trésors, le marteau qui forge les vastes empires, le bouclier sans lequel aucune civilisation ne saurait durer. Le courage, c’est l’enjeu illimité de sa propre personne, c’est l’assaut que l’idée livre à la matière sans se soucier des conséquences. Être courageux, c’est être prêt à se faire crucifier pour une conviction, c’est affirmer, même dans le dernier frémissement des nerfs, même dans le dernier soupir, l’idée dont on vivait et pour laquelle on meurt. Maudit soit le temps qui méprise le courage et les hommes courageux ! »
Ernst Jünger
La Guerre notre Mère (Der Kampf als inneres Erlebnis), 1922, trad. Jean Dahel, éditions Albin Michel, 1934
« Il faut savoir se conserver. C’est la meilleure preuve d’indépendance. »
Friedrich Nietzsche
Par-delà le bien et le mal – Prélude d’une philosophie de l’avenir (Jenseits von Gut und Böse – Vorspiel einer Philosophie der Zukunft), 1886, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2000
« Nous avons oublié les bêtes féroces : il y eut des millénaires où, soit veillant, soit dormant, les hommes pensaient à elles. »
Friedrich Nietzsche
Fragments posthumes, Tome IV, 1880 – 1881, trad. Julien Hervier, éditions Gallimard, 1970
« On ne connaît pas un homme avant de l’avoir vu au danger. »
Ernst Jünger
Orages d’acier (In Stahlgewittern), 1920, Trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Les longues périodes de paix favorisent certaines illusions d’optique. L’une d’elles est la croyance que l’inviolabilité du domicile se fonde sur la Constitution, est garantie par elle. En fait, elle se fonde sur le père de famille qui se dresse au seuil de sa porte, entouré de ses fils, la cognée à la main. »
Ernst Jünger
Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995
« Être profond et sembler profond. — Celui qui se sait profond s’efforce d’être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s’efforce d’être obscur. »
Friedrich Nietzsche
Le Gai Savoir (Die fröhliche Wissenschaft, la gaya scienza), 1882, trad. Patrick Wotling, éditions Garnier-Flammarion, 2007
« La répétition de l’identique est un symptôme du monde des Titans. »
Ernst Jünger
L’Auteur et l’écriture II (Autor und Autorschaft II), 1984, Christian Bourgois éditeur, 1995
« L’obscurcissement du monde, la fuite des dieux, la destruction de la terre, la grégarisation de l’homme, la suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre. »
Martin Heidegger
Introduction à la métaphysique (Einführung in die Metaphysik), 1935, trad. Gilbert Kahn, éditions Gallimard, 1958, coll. TEL, 1980
« Si l’art des chasseurs des premiers âges nous émeut tant et nous parle un langage plus fort que celui de l’Orient ancien ou même récent, c’est sans doute un signe qu’y vivent l’esprit de notre esprit, la liberté de notre liberté. »
Ernst Jünger
Le nœud gordien (Der Gordische Knoten), 1953, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1981