« Nos libertés ne sont que des chaînes plus ou moins longues qui nous attachent à la niche. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, 1969, éditions Les Sept Couleurs, éditions Kontre Kulture, 2019
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« Nos libertés ne sont que des chaînes plus ou moins longues qui nous attachent à la niche. »
Maurice Bardèche
Sparte et les Sudistes, 1969, éditions Les Sept Couleurs, éditions Kontre Kulture, 2019
« Ils regardent la télévision, garent leur voiture, se consacrent à un travail peu fatigant et parfaitement ennuyeux ; quelques décennies ainsi, un ou deux emprunts, les vacances au bord de la mer et leur vie est terminée, avant même qu’ils ne s’en rendent compte, une vie intégralement gâchée, le seul crime vraiment impardonnable. »
Giuliano da Empoli
Le mage du Kremlin, éditions Gallimard, 2022
« Les progressistes blancs battent leur coulpe pour faire leur autocritique et rester du côté des gentils, des « alliés » aux minorités, plutôt que de sembler être dans le camp des racistes. Cette servilité ne leur sera d’aucune aide ; la soumission ne paie jamais et il leur sera demandé toujours plus de contrition. »
Georges Guiscard
Le privilège blanc. Qui veut faire la peau aux Européens ?, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2021
« Le mariage et la maternité sont parfois perçus comme des esclavages. Le rapport hétérosexuel, même consenti, relèverait du viol, car il perpétuerait la domination des mâles. »
Georges Guiscard
Le privilège blanc. Qui veut faire la peau aux Européens ?, éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2021
« Le fric qui efface paysages et pays est un phénomène bactérien, corrupteur et destructeur. Aux biens naturels, au plaisir de l’œuvre personnelle, il substitue ses fantasmes qui se succèdent sur l’écran de télé qu’on offre au peuple en guise de vie. Les vraies richesses qui sont le fruit de la terre ou le don de l’homme, le fric si prompt à nous en priver, est impuissant à nous les donner. Vraiment, où va le fric ? Question stupide : au fric. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« C’est dans le divertissement, dans l’amusement, dans l’avachissement ludique, que les digues de la raison cèdent et que le cerveau se rend disponible pour les grandes multinationales, qu’en somme la régression se substitue à la sublimation : “s’amuser signifie être d’accord”. »
Baptiste Rappin
Tu es déjà mort ! Les leçons dogmatiques de Ken le survivant, Les éditions Ovadia, coll. Les carrefours de l’être, 2019
« La dénonciation des puissances d’argent fait oublier celle qu’exerce celui qui à chaque instant nous concerne. La critique du capital dispense de s’interroger sur les vices et les vertus de l’économie monétaire dont il n’est qu’un avatar, sur l’infection subtile que la “mise en valeur”, la magie des prix, le jeu des pièces et des billets exercent dans l’esprit de chaque individu. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« Avec 1789 débute le règne de l’Argent, fondé sur le papier qui lui donne l’ubiquité sans laquelle il n’aurait pas dominé la terre. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« La liquidation de l’agriculture et des campagnes par l’agrochimie signifie qu’elle est en train d’effacer les dernières traces de paradis sur terre : ce qui reste de nature et de biens gratuits, d’autarcie personnelle ou familiale, de joie et d’espaces libres dont on peut disposer sans passer à la caisse. »
Bernard Charbonneau
Il court, il court le fric…, éditions Opales, 1996
« L’entrée en décadence se manifeste par le sentiment de la défaite, intériorisée au point de rendre insupportable le “fardeau de l’homme blanc” pourtant magnifié par Kipling. La suite logique, c’est l’abandon de soi, le renoncement, le déshonneur et finalement la mort. Après avoir baissé les yeux, on baisse les bras. Avant d’accepter le Grand Remplacement, on accepte le Grand Effacement – on renonce à être soi-même. On commence par mettre genou à terre et l’on finit par tendre son cou au couteau des égorgeurs, dont l’ardeur au massacre s’en trouve évidemment décuplée. »
Grégoire Gambier
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté (conclusion), Olivier Eichenlaub dir., éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2020
« La vertu n’est pas un moyen se rapportant à quelque fin dernière. Elle est à elle-même sa propre fin – sa propre récompense. La reconquête intérieure ou reconquête de soi : point de départ de toute quête comme de toute conquête. Établir sur soi un empire souverain. Obéir au Maître qui est en nous, à l’instant même où nous commandons à l’Esclave qui est en nous. »
Alain de Benoist
Pour un réveil européen. Nature – Excellence – Beauté (postface), éditions La Nouvelle Librairie, coll. Iliade, 2020
« Au fond du globalisme, l’affirmation que tout est commuable et commensurable est la plus antiécologiste qui soit, et des écologistes ne peuvent y souscrire qu’au prix d’une escroquerie manifeste. La déterritorialisation est le projet anti-humaniste par excellence, puisqu’elle dénie à l’homme le lien au sol qu’organise sa culture, elle est le nouveau projet de l’esclavage migratoire et de l’expulsion des indigènes, le rêve du marché total devenu réalité – sauf que le réel s’en mêle… »
Hervé Juvin
« Pour une écologie enracinée, localisme et mise en valeur des terroirs », Livr’arbitres, hors-série « La nature comme socle – Actes du 7e colloque annuel de l’Institut Iliade – Pour une écologie à l’endroit », automne 2020