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Auteur

Dominique Venner

Dominique Venner, né le 16 avril 1935 à Paris et mort le 21 mai 2013 dans la même ville, est un essayiste et militant politique français. Il est auteur de nombreux livres d’histoire. Lauréat du prix Broquette-Gonin de l'Académie française, il est également un spécialiste reconnu des armes, sur lesquelles il a écrit de nombreux ouvrages. Sous-officier pendant la guerre d'Algérie, il milite à Jeune Nation dans les années 1950, s’engage pour la défense de l’Algérie française et fonde le groupe Europe-Action dans les années 1960. Il se retire par la suite du militantisme politique pour se consacrer à l’écriture et à l’édition, en fondant et dirigeant successivement les revues Enquête sur l'histoire et La Nouvelle Revue d'histoire. Son sacrifice volontaire dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, pour s’insurger notamment « contre le crime visant au remplacement de nos populations », est à l’origine de la création de l’Institut Iliade.

Découvrez 109 citations de Dominique Venner

Nous possédons un héritage spirituel qui n’a rien à envier…

« Nous pos­sé­dons un héri­tage spi­ri­tuel qui n’a rien à envier à ceux des autres grandes civi­li­sa­tions, mais nous ne le savons pas ou nous le savons mal. À l’immense crise spi­ri­tuelle du nihi­lisme occi­den­tal, il faut appor­ter nos propres réponses. Les hommes n’existent que par ce qui les dis­tingue : clan, lignée, his­toire, culture, tra­di­tion. Il n’y a pas de réponse uni­ver­selle aux ques­tions de l’existence et du com­por­te­ment. Chaque civi­li­sa­tion a sa véri­té et ses dieux, tous res­pec­tables pour autant qu’ils ne nous menacent pas. Chaque civi­li­sa­tion apporte ses réponses, sans les­quelles les indi­vi­dus, hommes ou femmes, pri­vés d’identité et de modèles, sont pré­ci­pi­tés dans un trouble sans fond. Comme les plantes, les hommes ne peuvent se pas­ser de racines. Il appar­tient à cha­cun de retrou­ver les siennes. »

Domi­nique Venner
Le Choc de l’histoire, édi­tions Via Roma­na, 2011

Comme le chien loup de Jack London, je ne peux résister…

« Comme le chien loup de Jack Lon­don, je ne peux résis­ter long­temps à l’appel de la forêt. Le besoin que j’ai d’elle s’enracine dans ma part ani­male autant que dans ma spi­ri­tua­li­té. L’une n’allant pas sans l’autre. Je ne me « pro­mène » pas en forêt. Mar­chant par les taillis et les futaies, je vais à la ren­contre de mes ori­gines et de mon éter­ni­té. Bien que domes­ti­qué par l’homme, la forêt conserve son mys­tère. Il suf­fit pour cela d’attendre la chute du jour et les angoisses du cycle noc­turne, domaine d’Artémis, la tou­jours jeune, dont les che­veux d’or s’ornent du crois­sant de lune. »

Domi­nique Venner
Dic­tion­naire amou­reux de la chasse, édi­tions Plon, coll. Dic­tion­naire amou­reux, 2006

Dans la plupart des sociétés policées modernes…

« Dans la plu­part des socié­tés poli­cées modernes, les ministres, les ban­quiers, les direc­teurs de jour­naux, les hauts fonc­tion­naires, les puis­sants échappent, sauf excep­tion, aux consé­quences des fautes ou des indé­li­ca­tesses qui enver­raient aux assises ou en cor­rec­tion­nelle des citoyens de moindre rang. Cette impu­ni­té appa­rem­ment accep­tée par le grand nombre n’en laisse pas moins sub­sis­ter de sourds dési­rs de châ­ti­ments. L’éveil impré­vi­sible de tels sen­ti­ments peut faire flam­ber des ran­cœurs d’une force vol­ca­nique. Des régimes appa­rem­ment bien assis peuvent subi­te­ment s’effondrer dans l’indifférence géné­rale, faute de défen­seurs, ou dans l’allégresse, en rai­son du grand nombre de mécontents. »

Domi­nique Venner
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, 1994, réédi­tion Pierre-Guillaume de Roux, 2014

Un héroïsme sans drapeaux ni tambours…

« Un héroïsme sans dra­peaux ni tam­bours. Sem­blable à l’enfantement, il se mani­feste dans le silence du quo­ti­dien et des tâches sacrées par les­quelles, chaque jour, les femmes font renaître la vie au sein d’un foyer. Oui, il y a une sacra­li­té des gestes quo­ti­diens des femmes, parce que ces gestes renou­vellent la vie par les tra­vaux de la mai­son, le soir aux enfants, la pré­pa­ra­tion des repas, l’attention à la toi­lette, toutes choses par les­quelles un foyer existe ou non, et par les­quelles la trans­mis­sion de la tra­di­tion s’effectue par exem­pla­ri­té. »

Domi­nique Venner
Le Choc de l’histoire, Via Roma­na, 2011

Que l’européanité soit une réalité, cela se manifeste…

« Que l’européanité soit une réa­li­té, cela se mani­feste déjà au niveau pri­maire des sen­sa­tions. Au contact de l’altérité se per­çoit l’identité. Mais l’eu­ro­péa­ni­té est attes­tée aus­si par l’histoire et le carac­tère trans­na­tio­nal des grands faits de culture. Au-delà d’un art rupestre spé­ci­fique à toute l’Europe voi­ci déjà 30 000 ans, au-delà des pierres levées et des grands poèmes fon­da­teurs, ceux des Hel­lènes, des Ger­mains ou des Celtes, il n’y a pas une seule grande créa­tion col­lec­tive qui, ayant été vécue par l’un des peuples de l’ancien espace caro­lin­gien, n’a pas été vécue éga­le­ment par tous les autres. Tout grand mou­ve­ment né dans un pays d’Europe a trou­vé aus­si­tôt son équi­valent chez les peuples frères et nulle part ailleurs. À cela on mesure une com­mu­nau­té de culture et de tra­di­tion que ne peuvent démen­tir les conflits inter­éta­tiques. Les poèmes épiques, la che­va­le­rie, l’amour cour­tois, les liber­tés féo­dales, les croi­sades, l’émergence des villes, la révo­lu­tion gothique, la Renais­sance, la réforme et son contraire, l’expansion au-delà des mers, la nais­sance des États‑nations, le baroque pro­fane et reli­gieux, la poly­pho­nie musi­cale, les Lumières, le roman­tisme, l’univers faus­tien de la tech­nique ou l’éveil des natio­na­li­tés… En dépit d’une his­toire sou­vent dif­fé­rente, les Slaves de Rus­sie et des Bal­kans par­ti­cipent aus­si de cette euro­péa­ni­té. Oui, tous ces grands faits de culture sont com­muns aux Euro­péens et à eux seuls, jalon­nant la trame d’une civi­li­sa­tion aujourd’­hui détruite. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, 2002

L’histoire est créatrice de sens…

« L’histoire est créa­trice de sens. À l’éphémère de la condi­tion humaine, elle oppose le sen­ti­ment d’éter­ni­té des géné­ra­tions et des tra­di­tions. En sau­vant de l’oubli le sou­ve­nir des pères, elle engage l’avenir. Elle accom­plit un désir de pos­té­ri­té inhé­rent aux hommes, le désir de sur­vivre à sa propre mort. Ce désir a pour objet la mémoire des géné­ra­tions futures. C’est en espé­rant y lais­ser une trace que l’on s’efforce de for­ger l’avenir. Avec la per­pé­tua­tion d’une lignée, cela fut l’un des moyens conçus par nos ancêtres pour échap­per au sen­ti­ment de leur propre finitude. »

Domi­nique Venner
His­toire et tra­di­tion des Euro­péens, Édi­tions du Rocher, 2002

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